Séries de la LNH

Sergei Bobrovsky: la «colonne vertébrale» des Panthers

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Si les Panthers de la Floride sont à une victoire de participer à la finale de la Coupe Stanley, c’est en raison des prouesses du gardien Sergei Bobrovsky.

C’est du moins ce que pensent les acteurs du club floridien. L’homme masqué russe est tout feu tout flamme depuis qu’il a été envoyé dans la mêlée pour remplacer Alex Lyon lors du troisième match de la série du premier tour contre les Bruins de Boston.

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Lundi soir, il a signé un blanchissage en repoussant les 32 tirs des Hurricanes de la Caroline et les Panthers ont pris les devants 3 à 0 dans la finale de l’Association de l’Est.

«Il est notre colonne vertébrale et notre meilleur joueur», a déclaré l’attaquant Carter Verhaeghe après la partie.

«Nous avons tellement confiance en lui. On dirait que tous les jours, il effectue un gros arrêt, il change le rythme et il nous aide à gagner des matchs. Il est si important et si calme.»

«Ça change évidemment la donne, il est le meilleur joueur au monde», a renchéri le défenseur Radko Gudas.

Des statistiques qui ne mentent pas

Fidèle à ses habitudes depuis le début des séries, Bobrovsky a refusé de prendre le crédit. Il a plutôt vanté le travail de ses coéquipiers en défense et remercié Dieu de se «retrouver dans cette position».

Il faut croire que cette modestie fonctionne pour le «Bob», car il n’a jamais affiché d’aussi bonnes statistiques, que ce soit en éliminatoires ou en saison régulière. Le vétéran de 34 ans a maintenu un taux d’efficacité de ,935 et une moyenne de buts alloués de 2,15 depuis le début des séries.

Bobrovsky ne dira jamais que c’est grâce à lui que son équipe peut aspirer aux grands honneurs, mais son entraîneur-chef ne s’est pas gêné pour le faire.

«Nous avons fait notre entrée en séries à titre d’équipe repêchée, a rappelé Paul Maurice. Je dirais que d’avoir un gardien qui joue gros est pratiquement un prérequis pour être où nous en sommes actuellement. C’est une période spéciale de l’année.»

«Il insuffle au groupe tellement de confiance en ses moyens, a pour sa part dit l’attaquant Sam Bennett. Même si nos adversaires tentent de grands coups, nous savons que nous pouvons compter sur lui. C’est très agréable de jouer avec un gardien au sommet de son art comme ça.»

Sans Barkov

Dans un autre ordre d’idées, les Panthers ont perdu les services de leur capitaine, Aleksander Barkov, dans les premiers moments du troisième match.

Le joueur de centre a semblé subir une blessure au genou gauche après un contact avec l’attaquant des Hurricanes Jack Drury. Pour le moment, Maurice n’a donné aucune nouvelle concernant l’état de santé du joueur finlandais.

La blessure d’un élément aussi important aurait pu être catastrophique pour les «Cats», qui ont dû en demander davantage à d’autres patineurs. Reinhart a notamment totalisé plus de 22 minutes sur la patinoire.

«Le plus important, c’était que personne ne devait essayer de changer sa façon de jouer et nous ne l’avons pas fait, a affirmé ce dernier. Nous avons gardé le même plan de match. J’ai d’ailleurs vraiment aimé notre troisième période. Nous n’avons pas obtenu beaucoup de tirs [deux], mais j’ai aimé notre rythme. Nous ne les laissions pas juste venir vers nous. C’est la façon dont nous voulons remporter des matchs.»

Avec ou sans Barkov, les Panthers tenteront de mettre fin à la série contre les «Canes» mercredi soir. Ce duel sera présenté sur les ondes de TVA Sports dès 20h.