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Jesperi Kotkaniemi et les Hurricanes sont enragés

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Les Hurricanes de la Caroline n’ont aucune réponse à offrir devant Sergei Bobrovsky et les Panthers de la Floride, et leur attaquant Jesperi Kotkaniemi a résumé à sa façon le sentiment envahissant les troupes après une autre défaite, lundi soir. 

À la suite de la rencontre, la caméra située dans le couloir menant au vestiaire des «Canes» a capté la réaction de colère du Finlandais, qui a littéralement fracassé son bâton à l’aide d’un véritable coup de hache sur le sol avant de projeter les restes de l’objet bien loin de son champ de vision. 

Toutefois, la réaction ne change rien au fossé profond dans lequel se trouve la meilleure formation de la section Métropolitaine en saison régulière. Tout comme les Maple Leafs de Toronto face aux Panthers au deuxième tour, elle a échappé les trois premières confrontations de la série et tentera d’éviter le balayage en finale de l’Association de l’Est mercredi, 20 h, à Sunrise, sur les ondes de TVA Sports. Pourra-t-elle faire mieux que les Leafs qui ont baissé pavillon en cinq parties?  

D’abord, il faudra résoudre l’énigme Bobrovsky, détenteur d’un taux d’efficacité de ,978 en vertu de trois buts concédés en 135 tirs. Le Russe semble s’être bien installé «dans la tête» de ses rivaux, qui ont marqué une fois à forces égales depuis le début de la série. Il ne s’agit pas d’une recette gagnante. 

«Comment ne pas être frustré?, a admis l’entraîneur-chef des Hurricanes, Rod Brind’Amour, au site NHL.com. Parfois, quand vous perdez, vous êtes fâché parce que vous avez réellement été battu. Mais ici, on ne sent pas qu’on a été franchement vaincu et c’est enrageant. Il reste que c’est du passé et il faut prendre un jour à la fois. Nous allons réparer les pots cassés et tenter de livrer notre meilleure performance lors du match suivant.» 

Proche et loin en même temps 

Effectivement, les gardiens Frederik Andersen et Antti Raanta ont de leur côté affronté 103 rondelles au total. Un ou deux bonds allant du côté opposé auraient pu donner un portrait différent à cette série. Jusqu’ici, toutes les rencontres se sont décidées par un but, mais l’opportunisme a servi la Floride à bon escient. 

«Nous aurions pu facilement remporter tous les matchs. Évidemment, nous n’en avons pas gagné un seul. La structure est au rendez-vous. Je pense qu’en jouant ainsi, nous pouvons les surpasser, mais on doit également trouver le moyen de marquer des buts», a indiqué le joueur d’avant Sebastian Aho. 

Celui-ci garde la tête haute et refuse de se laisser abattre. L’objectif actuel est de retourner à Raleigh. 

«Chaque club a vécu de l’adversité. Nous ne sommes pas différents. À cette période, il faut en surmonter pas mal, sauf que nous restons un group en confiance. Ce n’est pas fini et nous rebondirons», a promis Aho, qui a inscrit deux mentions d’aide en troisième ronde.