LNH

«Je peux faire autre chose que marquer» -Laine

Publié | Mis à jour

Comme Pierre-Luc Dubois, Patrik Laine souhaitait un nouveau départ et son vœu a été exaucé samedi.

Le franc-tireur avait mentionné publiquement son désir d’obtenir des responsabilités accrues à Winnipeg et d’être utilisé davantage sur le premier trio, celui de Mark Scheifele. En octobre, son agent, Mike Liut, avait suggéré qu’une transaction était peut-être la meilleure option pour les deux parties.

Voyez le point de presse de Laine dans la vidéo ci-dessus. 

«Winnipeg n’était peut-être pas le bon environnement autant pour moi que pour l’équipe. Il y a beaucoup de profondeur et de très bons joueurs et c’était le temps, autant pour moi que pour l’équipe, de tourner la page. Ils ont obtenu tout un joueur en retour et je pense qu’il rendra de fiers services aux Jets», a exprimé Laine lorsque questionné à savoir ce qui n’avait pas fonctionné pour lui au Manitoba.

Maurice prend le blâme

L’entraîneur-chef des Jets, Paul Maurice, vivait des émotions partagées de son côté. Heureux de pouvoir compter sur un joueur de la trempe de Pierre-Luc Dubois, il ne pouvait s’empêcher d’éprouver un sentiment d’échec de ne pas avoir été en mesure de créer un environnement confortable pour Laine à Winnipeg.

«Tout est de ma faute, a-t-il reconnu. C’est mon travail de créer un environnement pour chaque joueur afin qu’ils sentent qu’on leur donne leur chance. Quand Patrik est arrivé ici et qu’on l’a vu travailler aussi fort qu’il l’a fait, on a tenté de continuer dans cette veine. On a essayé d’atteindre un point où Patrik appréciait les joueurs avec qui il jouait et qu’il sentait qu’on lui donnait la chance de se faire valoir. On avait l’impression qu’il y avait une progression à ce niveau.»

Ehlers émotif

Laine était avec les joueurs des Jets lorsqu’il a appris la transaction samedi. Il a donc pris le temps de saluer chacun d’eux avant de partir, dont son bon ami Nikolaj Ehlers.

Ce dernier était d’ailleurs émotif lorsqu’il s’est présenté devant les membres des médias, samedi matin, quelques heures après l’échange.

«Nous étions des frères depuis le premier jour. J’en étais à ma deuxième saison à Winnipeg quand Patrik est arrivé. Ce n’est pas agréable, mais ça fait partie de la réalité du hockey. Il était mon cochambreur sur la route. Je vais m’ennuyer de lui», a-t-il mentionné.

Le point de presse de Jack Roslovic