Joshua Roy a un don pour écrire son nom sur une feuille de pointage. Dans la LHJMQ, il a connu des saisons de 99 et de 119 points à ses deux dernières années avec le Phœnix de Sherbrooke.
Il a maintenu un rythme aussi effréné en séries, avec 23 points en 11 rencontres et 24 points en 14 rencontres.
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Au Championnat du monde junior, où il a gagné la médaille d’or avec l’équipe canadienne lors des deux dernières éditions, Roy a aussi eu un impact offensif avec 11 points en 7 matchs et 8 points en 7 matchs.
Pour Roy, le jeu offensif fait partie de son ADN. Mais il sait aussi une chose : il a besoin d’un coffre d’outils bien garni pour connaître autant de succès chez les professionnels.
«Oui, j’ai plus de munitions pour faire une belle transition, a dit Roy à sa sortie du premier entraînement des espoirs du CH. Avant, je me concentrais moins sur mon jeu défensif. J’ai prouvé au Championnat du monde junior que je pouvais remplir des missions défensives. J’ai placé ça dans mon bagage de joueur et ça m’aidera pour le futur.»
«Avant, je n’étais pas le gars qu’on utilisait en zone défensive, a-t-il continué. Mais je l’ai fait avec Équipe Canada. C’est juste bon pour moi.»
Sans complexe
Roy, un choix de 5e tour du repêchage de 2021, fera logiquement ses premiers pas chez les pros dans l’uniforme du Rocket de Laval, dans la Ligue américaine. Il sera l’un des nombreux nouveaux visages de la troupe de Jean-François Houle.

Mais quand on lui parle de cette réalité, d’ouvrir la saison à Laval, le rapide ailier détourne le sujet.
«Oui, c’est un gros pas en passant chez les pros, a-t-il rappelé. Je suis prêt pour ce défi. Je donnerai tout pour essayer de gagner un poste dès cette année avec le Canadien. Il peut arriver bien des choses à un camp. Je ferai de mon mieux dans l’espoir de rester. Pour le reste, je ne contrôle pas ça.»
Sur papier, il n’y a pas de place pour lui à Montréal. Encore une fois, il n’en a rien à cirer de ce constat.
«Je viens ici avec l’idée de gagner un poste avec l’équipe. Tout peut arriver dans un camp, il peut y avoir des blessés. À la base, nous voulons tous jouer dans la LNH. J’essayerai d’y parvenir. Mais si je dois partir pour la Ligue américaine, ce sera la Ligue américaine. C’est bon aussi d’apprendre dans un calibre un peu moins bon. Ils ont de bons meneurs à Laval comme Gabriel Bourque.»
À Buffalo pour le tournoi des recrues, Roy se retrouvera à l’aile d’un trio offensif avec Owen Beck et Emil Heineman.