Cole Caufield a été freiné dans l’élan qui lui aurait permis de devenir, à tout le moins, le premier marqueur de 40 buts du Canadien depuis Vincent Damphouse. Sachant que les carottes étaient cuites pour son équipe, le tireur d’élite a décidé de faire l’impasse sur le reste de la saison pour subir une importante intervention chirurgicale à l’épaule droite.
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Peut-on espérer le revoir produire au même rythme lors de la prochaine saison? Alex Burrows est persuadé que oui.
«J’ai eu une blessure très semblable à la sienne durant ma carrière. J’avais également dû subir une opération, a raconté l’entraîneur adjoint du Canadien. J’ai dû suivre une période de réadaptation de près de six mois. Mais elle est revenue à 100% et je dirais même que c’est mon épaule la plus forte.
«Je sais que Cole a suivi le protocole des médecins à la lettre. Il s’est entraîné fort. Je sais qu’il va revenir en forme dans l’espoir de connaître une grosse saison avec nous», a poursuivi Burrows.
Pour ce qui est des craintes qui pourraient possiblement subsister à la suite de cette opération qui lui a fait rater les 36 derniers matchs de la campagne, Burrows n’y voit pas la lueur d’un problème.
«Je ne pense pas. Tu renforcis tellement les muscles autour des ligaments touchés qu’il n’y a pas de crainte à y avoir. En plus, Cole, son rôle, ce n’est pas de jouer physique.»

Patience avec Slafkovsky
Juraj Slafkovsky est un autre jeune fleuron de l’organisation qui reviendra au jeu à la suite d’une blessure. Le tout premier choix de la séance de sélection de 2022 a vu sa saison se terminer le 15 janvier en raison d’une blessure au genou gauche. Il n’a vu de l’action que dans 39 rencontres.
En raison de son statut de premier de classe, les attentes à l’endroit du Slovaque sont très élevées parmi les partisans de l’équipe. Ils sont plusieurs à s’attendre à le voir éclore à sa deuxième saison dans la LNH.
«Il faut se rappeler que c’est un jeune de 18 ans [maintenant 19 ans]. Il pourrait jouer dans le junior et on dirait qu’il est ultra-dominant, a souligné Burrows. On lui demande de jouer contre les meilleurs joueurs au monde, dans la meilleure ligue au monde.»
Chez le Canadien, pas question de mettre la charrue devant les boeufs ou d’exercer une pression sur le jeune homme.
«Nos attentes, c’est qu’il continue sa courbe de progression. On sait que c’est un bon petit gars, qu’il veut bien faire», a mentionné l’adjoint de Martin St-Louis.
«Ça prendra le temps que ça prendra pour qu’il soit capable d’atteindre les objectifs de certains partisans, a-t-il poursuivi. Il se met déjà lui-même assez de pression comme ça, on lui demande simplement de jouer et de continuer de s’améliorer.»
En 39 matchs, il a inscrit quatre buts et ajouté six passes.
Monahan, le leader
À l’instar de Caufield, si Slafkovsky peut demeurer en santé, il rendra de fiers services au Tricolore. Tout comme Sean Monahan, avec qui Kent Hughes est parvenu à s’entendre pour une autre saison (1,985 M$), dans une autre mesure.
«Je suis vraiment heureux de le revoir. C’est tout un leader. Lors de 25 matchs qu’il a joués avec nous, on voyait qu’il se mariait parfaitement à notre groupe d’attaquants. C’est un joueur facile à diriger, qui donne toujours un effort maximal, peu importe son rôle et son temps d’utilisation.»