L’ancien attaquant du Canadien de Montréal Paul Byron n’est tout simplement pas capable de prendre sa retraite du hockey professionnel.
C’est ce que l’homme de 34 ans a raconté pendant son passage au balado Raw Knuckles, animé par Chris Nilan et Tim Stapleton.
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Il y a environ deux semaines, le directeur général du CH, Kent Hughes, a dévoilé bien malgré lui que Byron devrait prochainement annoncer sa retraite. L’avant a été ennuyé par de nombreuses blessures dans les récentes années et n’a d’ailleurs pas participé à la dernière saison. Son contrat avec le Tricolore s’est conclu aux termes de la dernière campagne.
Byron a confié que plusieurs médecins lui avaient indiqué que son corps ne lui permettrait plus jamais de jouer au hockey. Malgré cela, il est incapable de faire une croix définitive sur sa carrière.
«Je suis habitué qu’on me dise que je ne peux pas faire quelque chose. J’ai de la difficulté à changer ma façon de penser. J’espère encore me réveiller un jour et être en santé. Je rêve de me sentir normal et d’être en mesure de reprendre l’entraînement pour redevenir un joueur de la LNH», a dit le Franco-Ontarien.
«Ne plus avoir cet espoir, ça va à l’encontre de qui je suis. Je vais peut-être le réaliser un jour. Je vais peut-être écouter ce que les médecins me disent, réaliser qu’ils ont l’expérience et qu’ils savent de quoi ils parlent. Je vais peut-être arrêter d’être naïf et de me dire que je peux encore le faire une dernière fois.»
«Je ne suis pas encore là mentalement. Je n’ai donc pas pris ma décision. Il y a beaucoup d’endroits où je pourrais jouer à l’extérieur de la LNH. C’est aussi ce qui fait en sorte que c’est une décision difficile.»
«Est-ce que je peux encore jouer 20 matchs? Si la réponse est oui, je vais probablement signer un contrat quelque part. Je ne peux tout simplement pas et c’est dur.»
Visiblement en amour avec son sport, Byron entrevoit tout de même de rester dans le monde du hockey quand il sera en mesure de faire son deuil de sa carrière comme patineur.
«Je veux encore jouer et être un joueur de hockey. Si je ne peux plus, je veux obtenir l’opportunité d’aider les jeunes, faire quelque chose en lien avec le développement des joueurs ou derrière un banc.»
Le natif d’Ottawa a spécifié qu’il ne se voyait pas un jour être un entraîneur dans la LNH, mais qu’il avait beaucoup de plaisir à œuvrer derrière le banc de l’équipe de son fils.