La déception est vive dans le camp des Hurricanes de la Caroline, soufflés en quatre petits matchs par les Panthers de la Floride en finale de l’Association de l’Est de la Ligue nationale, et il leur faudra du temps pour digérer cette déconfiture.
Les vacances des hommes de l’entraîneur-chef Rod Brind’Amour ont officiellement commencé mercredi soir quand ils ont encaissé un revers de 4 à 3. Ayant échappé ses 12 derniers affrontements de troisième tour depuis 2006, la Caroline avait pourtant conclu le calendrier régulier au sommet de la section Métropolitaine. Or, elle a vécu le même enfer que les Bruins de Boston et les Maple Leafs de Toronto, qui se sont également butés à Matthew Tkachuk, Sergei Bobrovsky et leurs coéquipiers.
- À lire aussi : Matthew Tkachuk propulse les Panthers en finale
- À lire aussi : Séries LNH: vers une première en plus de 30 ans
Aux yeux du pilote, il reste cependant que les Hurricanes étaient amochés, devant composer sans Andrei Svechnikov et Max Pacioretty, blessés. Puis, Teuvo Teravainen est revenu au jeu après une absence de plusieurs rencontres. Les plaies sont béantes et douloureuses à l’intérieur du vestiaire.
«Si vous regardez l’ensemble de tout cela, c’est difficile d’aller si loin sans nos joueurs de premier plan, a commenté Brind’Amour sur le site NHL.com. La réalité, c’est que nous avons réussi sans deux de nos gars principaux. On est arrivé ici et on a dominé l’autre club durant quatre parties au chapitre des occasions de marquer sans eux. Puis, on a perdu [Jaccob] Slavin et on a continué d’aller de l’avant. Voici pourquoi je suis fier de ce groupe.»
«C’est dur à accepter. Nous ne jouons plus, mais je ne peux demander un meilleur groupe ni davantage de sa part», a-t-il poursuivi.
Une formation abasourdie
Chez les joueurs des Hurricanes, on s’explique mal le résultat, comme ce fut le cas après chacune des défaites précédentes d’ailleurs. Personne ne veut se cacher derrière les excuses, mais la frustration de ne pas avoir obtenu une seule victoire demeure présente. Ils estiment avoir eu le dessus sur les Panthers en dépit des pointages sur le tableau indicateur.
«Je ne souhaite pas me servir des fameuses phrases sur la perte d’un joueur ou d’un autre. Néanmoins, il nous manquait deux pièces fondamentales, a affirmé l’attaquant Jordan Martinook. Il n’y a pas d’explications à fournir, car nous étions là. Ils nous ont balayé, sauf qu’il y a eu deux joutes en prolongation et ce but [de Tkachuk, mercredi] avec quatre secondes à écouler au match, sans compter le troisième affrontement que nous avons dominé en dépit de l’échec par un but. Je ne sais pas comment ressentir cela, puisque c’est irréel.»
Au total des tirs, les perdants ont occupé le haut du pavé avec 174 frappes contre 127 pour la Floride. Sauf que Bobrovsky a maintenu un taux d’efficacité de ,966...