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«C'est impossible qu'ils déménagent tout de suite à Québec»

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Marc-Édouard Vlasic est tanné que le dossier des Coyotes s'éternise et souhaite les voir quitter l'Arizona le plus rapidement possible. 

C'est ce qu'il a déclaré lors d'une entrevue avec Jean-Charles Lajoie, mardi.

«C'est délicat comme sujet. Ils vont certainement rester. La ligue fait tout en son pouvoir pour qu'ils restent, ils ne veulent vraiment pas les déménager. Ça serait bien de les voir déménager. Moi, évidemment, j'ai une place en tête, mais c'est impossible qu'ils déménagent tout de suite à Québec. L'Association des joueurs va tout faire pour que les Coyotes quittent l'Arizona, déménagent et fassent de l'argent.» 

Celui qui a porté l'uniforme des Remparts lorsqu'il évoluait dans la LHJMQ est bien au fait de la popularité du hockey à Québec. Il suivait d'ailleurs de très près le parcours de la formation dirigée par Patrick Roy lors des dernières semaines.

«J'ai assisté au cinquième match. Je voulais vivre la fièvre des Remparts et voir les 18 000 partisans supporter les Remparts de Québec. Ça m'a ramené des souvenirs de 2006 quand on a gagné la Coupe Memorial et, en même temps, quand on a perdu en finale contre Moncton. Tout ça a repassé dans ma tête et j'ai eu l'impression de revivre ça. J'ai apprécié vivre ça et j'ai toujours l'impression que je suis un membre de la famille des Remparts.» 

Vlasic y va même d'une comparaison intéressante entre l'édition actuelle de l'équipe et celle dont il était membre en 2006.

«Je n'ai jamais vu ça, surtout avec les Remparts. Quand tu as 16 victoires et deux défaites, tu as de très bonnes chances de remporter la Coupe Memorial. Ils sont bien meilleurs que nous l'étions en 2006. L'organisation des Remparts veut une équipe gagnante à chaque année.» 

En ce qui concerne sa carrière, le vétéran défenseur de 36 ans assure être très loin de penser à la retraite.

«J'ai encore beaucoup de plaisir. J'adore jouer, j'adore aller à l'aréna et j'adore la compétition. Il me reste trois ans. Par la suite, si j'aime encore ça, je vais continuer jusqu'à ce que ma tête, mes jambes ou mon corps me disent que c'est assez. Pour l'instant, j'ai encore énormément de bonheur à embarquer sur la glace.» 

Voyez l'entrevue en question dans la vidéo ci-dessus.