HALIFAX | Depuis hier soir, le nom de James Malatesta est associé à celui de Guy Lafleur dans le livre des records de la LHJMQ.
Auteur d’un cinquième but vainqueur depuis le début des séries éliminatoires, mardi, dans la victoire de 5-4 en prolongation aux Mooseheads de Halifax, Malatesta a égalé un record d’équipe établi par Lafleur en 1971 et Éric Chouinard en 2000.
Les trois joueurs se retrouvent à égalité avec plusieurs autres, dont Mario Lemieux en 1984. Établi en 2006, le record de sept appartient à Martins Karsums, des Wildcats de Moncton.
EN VIDÉO PRINCIPALE: Stéphane Turcot fait le point sur la série Remparts-Mooseheads et revient sur les exploits de Malatesta à JiC.
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«C’est extraordinaire que mon nom soit associé à celui de Guy Lafleur, a déclaré l’espoir des Blue Jackets de Columbus. J’ai appris que j’avais égalé son record, hier soir, et c’est vraiment cool. Je ne le réalise pas encore.»
Malatesta partira-t-il à la chasse au record de Karsums? «Si ça arrive, ça arrivera, mais je me concentre à gagner des parties. Je ne changerai pas ma façon de jouer. Mon seul objectif est de tout faire pour aider l’équipe à gagner.»
«Un petit Brad Marchand»
Compagnon de trio de Malatesta lors du dernier match après que Patrick Roy eut brassé les cartes insatisfait du départ de sa troupe, Justin Robidas est impressionné.
«James est un gamer, a-t-il résumé. Il possède un tir incroyable et marque de gros buts. Plus jeune, je l’affrontais et ce n’était pas le fun. Je suis bien content qu’on joue maintenant ensemble.»
«C’est un petit Brad Marchand, de poursuivre Robidas qui domine la colonne des pointeurs des Remparts en séries éliminatoires. Il est fatigant, il aime le jeu physique et il parle beaucoup sur la glace. J’haïssais l’affronter.»
Dès 2019 dans les séries M18 AAA, Roy avait remarqué que l’attaquant des Lions du Lac St-Louis parvenait à s’illustrer dans les moments importants.
«J’aime penser que je performe bien quand l’enjeu est important. C’était comme ça quand j’étais plus jeune et c’est la même chose en vieillissant. C’est bon de savoir que tu peux faire la différence. La confiance des entraîneurs m’aide.»
Dans ces séries 2019, Malatesta et les Lions avaient éliminé en demi-finale les Chevaliers de Lévis qui avaient connu une saison exceptionnelle menée notamment par Joshua Roy, mais Robidas et les Cantonniers de Magog avaient balayé la finale. Robidas se plaît à rappeler ce souvenir à son coéquipier quand l’occasion se présente.»
Malatesta n’était pas en terrain inconnu quand il s’est retrouvé avec Robidas et Charles Savoie.
«On avait bien fait dans le passé ensemble. Quand l’entraîneur brasse les cartes, ça motive les gars et ça allume un feu sur le banc. On a connu une bonne séquence en fin de 2e qui a mené à notre deuxième but et le momentum a changé de côté.»
Un titre pour ses parents
Cette soif de faire la différence provient d’où? «Je n’ai pas vraiment d’idole ou de joueurs qui m’ont inspiré, mais j’ai joué beaucoup avec mon père plus jeune et c’est grâce à mes parents [Linda et Roger] que je suis ici. J’aimerais avoir l’occasion de gagner pour eux.»
Culture d’équipe
Malatesta met toujours les succès de l’équipe à l’avant-plan.
«James est à l’image de la culture de notre équipe où le travail et la famille sont les deux éléments clés, a souligné Roy. On ne parle jamais de talent, mais de la qualité des individus. Les gars sont en mission depuis le jour 1 de la saison.»