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LNH: les Coyotes de l’Arizona vont-ils déménager?

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Devant obtenir l’aval de la Ville de Tempe afin de mettre en œuvre leur projet de construction d’un nouvel aréna de 16 000 places environ, les Coyotes de l’Arizona seraient très préoccupés par l’issue d’un référendum prévu le 16 mai, résultat qui pourrait déterminer plus rapidement que prévu leur avenir. 

Le sujet du futur de la concession boiteuse de la Ligue nationale de hockey (LNH) fait l’objet de sempiternelles rumeurs depuis plus d’une décennie. Chassée de son ancien domicile situé à Glendale et devant trouver une alternative d’ici la fin de la construction de son complexe de divertissement, elle a signé un contrat pour évoluer au Mullett Arena, où 4600 personnes approximativement par rencontre ont assisté à ses matchs locaux cette saison. Le pacte valide jusqu’à la fin de 2023-2024 comprend également une option pour l’année subséquente, mais les plans pourraient changer si la population de Tempe se prononce défavorablement dans quelques semaines. 

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Ainsi, le journaliste Frank Seravalli, du site Daily Faceoff, a indiqué à la chaîne radiophonique Sportsnet 960 que les Coyotes ont demandé à des membres de la direction d’effectuer du porte-à-porte afin de convaincre les résidents du secteur du bien-fondé de leurs démarches et de l’importance de leur vote. 

Précisant que le travail sur le terrain s’est amorcé dans les dernières semaines, l’expert hockey a également évoqué la possibilité d’un déménagement des Coyotes aussi tôt que la saison prochaine en cas d’échec au scrutin. 

«Cela donne une petite idée à quel point les Coyotes de l’Arizona sont inquiets de ce vote sur l’aréna qui s’en vient», a affirmé Seravalli.  

Autre obstacle 

En plus du référendum, Tempe doit régler un différend avec la Ville de Phoenix, qui a intenté une poursuite contre elle, prétendant que l’érection de l’aréna ne respecte pas la distance autorisée avec l’aéroport international Sky Harbour, tel que le stipule une loi datant de 1994; vis-à-vis cela, les Coyotes ont répliqué en poursuivant Phoenix pour 2,3 milliards $ en raison de ce qu’ils considèrent des manœuvres d’intimidation visant le sabotage du projet. 

D’après les dirigeants du club, le secteur bénéficiera d’argent dépensé de 435 millions $ en moyenne par année, et ce, pendant une trentaine d’années grâce à l’aménagement de l’infrastructure potentielle. Les défendeurs de l’initiative affirment que le projet nécessitant 2,1 milliards $ permettra la création de 6900 emplois.