Assis aux abords du ring lors du combat Jean Pascal-Michael Eifert, le chroniqueur et homme de coin Russ Anber n’a pas tellement aimé voir le boxeur québécois, légende de son sport dans la province, se faire malmener par son rival.
Pascal (36-7-1 20 K.-O.), 40 ans, n’a tout simplement pas été à la hauteur, jeudi soir à Laval. Son adversaire allemand de 25 ans avait toutes les réponses et honnêtement, le héros local a même été chanceux qu’Eifert (12-1-0, 4 K.-O.) n’appartienne pas au top-5 mondial chez les mi-lourds.
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«Une chance que ce n'était pas quelqu'un qui cognait, parce que ça m'a fait de la peine de voir Jean manger autant de coups de poing, a expliqué Anber à "JiC", vendredi. Même si ce n'était pas des coups de poing forts. On le sait que Jean est courageux, qu'il a du coeur, que c'est un guerrier.»
Jean et son équipe ont «peut-être» pris Eifert à la légère, a avancé Anber. Et s’il est vrai que l’Allemand n’est pas un assommeur, il a disputé un combat discipliné et fort tactiquement, en plus de démontrer d’autres qualités importantes.
«Il m'a impressionné sur une chose: on était à la fin du combat (...) il était tout près de moi, et Jean l'a pincé avec un crochet de gauche, a raconté Anber. Le visage d'Eifert était direct face à moi, j'ai vu le coup de poing le toucher et le gars n'a même pas fermé les yeux. Il a continué. Il a une mâchoire, le "kid". Parce que Jean l'a pincé avec des coups solides.»
Est-ce que c’est la fin pour Pascal?
«Peut-être», a-t-il répondu.
«Toute bonne chose a une fin. "Father time" est invaincu», a-t-il résumé.
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