À l’écart du hockey de la Ligue nationale (LNH) depuis maintenant un an, le défenseur Slater Koekkoek s’est ouvert à propos de sa lutte avec l’anxiété. Pour l’athlète professionnel, cela s’est traduit à travers les années en incapacité de manger avant les matchs.
Celui qui évoluait la saison dernière avec les Oilers d’Edmonton a partagé son histoire sur sa page LinkedIn, mercredi soir. Il a décrit ses problèmes comme «un cercle vicieux». Koekkoek sentait le besoin de manger sans être physiquement en mesure de le faire.
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«Je dirais que j’ai joué pendant la majorité de mes matchs professionnels sans vraiment pouvoir manger, si ce n’est ne rien manger du tout, le soir précédent et le jour des parties. “La Soirée du hockey au Canada” avec le ventre vide? Allons-y, je suppose», a raconté l’homme de 29 ans.
Si l’Ontarien a choisi de partager son histoire, c’est pour montrer aux gens souffrant d’anxiété qu’ils ne sont pas seuls. Au niveau de la LNH, la pression liée à la performance est immense. Pour Koekkoek, cela devenait «insupportable et malsain pour sa santé mentale» et son alimentation.
«Je recevais des commentaires de mes coéquipiers qui me disaient : “Hé "Kooks", tu sais que les repas sont gratuits” en raison de mes pertes de poids, sans qu’ils sachent la douleur que je ressentais», a-t-il dit.
«Je me faisais dire par les DG et les entraîneurs que je devais ajouter un peu de poids si je voulais me battre dans les coins avec l’élite de la ligue, sans mentionner l’énergie que ça prendrait pour faire ça. C’était de la pression supplémentaire.»
Koekkoek, un ancien choix de premier tour (10e au total) du Lightning de Tampa Bay au repêchage de 2012 a disputé 186 rencontres dans la LNH. L’arrière détient un contrat avec les Oilers jusqu’à l'été 2023.