Même s’ils ont clairement annoncé leurs couleurs à la date limite des transactions en étant acheteurs, les Sénateurs d’Ottawa devront peut-être mettre une croix sur une participation aux séries. En fait, maintenant, les éliminatoires constitueraient seulement un boni selon le directeur général Pierre Dorion.
Plusieurs observateurs s’attendaient à beaucoup de la nouvelle mouture des Sénateurs cette saison. Avec Claude Giroux, Alex DeBrincat et Cam Talbot en renfort, les amateurs ottaviens pouvaient rêver. L’ajout du convoité défenseur Jakob Chychrun a aussi fait jaser il y a quelques semaines.
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L’équipe est encore dans la course, mais les trois défaites consécutives ont fait mal.
«Ces dernières années, nous n’étions pas [dans la course], personne ne nous prenait au sérieux et nous jouions de façon insouciante», a soutenu Dorion en entrevue avec le site web de la Ligue nationale de hockey, jeudi.
Comme les Sénateurs, les Panthers de la Floride, les Sabres de Buffalo et les Capitals de Washington sont aussi à moins de 10 points d’une place en séries. Ottawa n’a pas pris part au tournoi d’après-saison depuis 2017.
Pour le directeur général, la croissance de son groupe prévaut désormais. Les progrès de la saison 2022-2023 serviront de base pour le futur.
«Vous ne m’avez jamais entendu dire que nous allions participer aux séries dès le départ parce que je savais où nous en étions et où nous aurions besoin d’être. Je crois que si nous atteignons les séries, ce sera un boni, mais la croissance de l’équipe est l’aspect le plus important cette année», a fait valoir Dorion.
«Nous jouons des matchs avec des enjeux. La meilleure chose pour notre équipe, c’est la croissance de notre jeune noyau cette année et c’est ce qui se passe avec nos jeunes joueurs. Ils grandissent pendant cette séquence où nous tentons de participer aux séries.»
Les Sénateurs affrontaient en soirée l’Avalanche du Colorado.