Reportée en début de semaine, la Coupe du monde de snowboard cross aura finalement lieu les 25 et 26 mars au Mont Sainte-Anne.
Prévue initialement du 3 au 5 février, la Coupe du monde avait été dû être annulée en raison d’un manque de neige relié aux conditions météorologiques difficiles pendant la période des Fêtes.
Il s’agira d’un retour au Québec pour la première fois depuis 2013, lorsque la station touristique Stoneham avait accueilli une étape de la Coupe du monde. L’arrêt au Mont Sainte-Anne constituera la dernière étape de la saison et permettra de couronner les champions au classement cumulatif tant au niveau individuel que par équipe.
«Avec toute la saga entourant le Mont Sainte-Anne, je suis content qu’on puisse contribuer à apporter une bonne nouvelle, a souligné le responsable des communications et du marketing de Snowboard Canada, Jérémie Perreault. Après le report de lundi, tous les acteurs étaient d’accord pour trouver des nouvelles dates. Les gens se sont serré les coudes. Parce qu’il n’y a jamais eu d’annulation, mais bien un report, les différents intervenants ont travaillé fort afin de trouver de nouvelles dates.»
«Nous avions annulé la Coupe du monde l’an dernier et on ne voulait pas revivre la même situation, a ajouté le porte-parole de Snowboard Canada. On voit finalement la lumière au bout du tunnel.»
«Chanceux dans notre malchance»
Snowboard Canada estime que le Québec sort gagnant de ce report de six semaines. «Nous sommes chanceux dans notre malchance, a affirmé Perreault. Puisqu’on présentera la finale individuelle et la finale par équipe de la saison, tous les planchistes voudront être présents. Ils seront excités aussi par le seul arrêt en Amérique du Nord du circuit. Je ne suis pas inquiet du taux de participation.»
Quels étaient les plus grands défis pour que le changement puisse s’opérer aussi rapidement? «Il fallait que l’hôtel et les bénévoles puissent s’adapter, a-t-il indiqué. À la fin mars, la température peut être plus clémente et il y a un peu d’incertitude quant à l’enneigement. La construction du parcours demande tellement, tellement, tellement de neige. Le Mont Sainte-Anne pourra toutefois profiter des grands froids de février pour une production maximale. La neige artificielle compte souvent pour 95 %.»
«Nous allons suivre le processus, a poursuivi Perreault, mais on est très confiant que le Mont Sainte-Anne sera capable de livrer la marchandise.»
Pour la première fois depuis 2013, les athlètes pourront se produire au Québec. Le double médaillé olympique des Jeux de Pékin Éliot Grondin attendait ce moment avec impatience, tout comme Audrey McManiman qui a obtenu son premier podium en carrière l’an dernier avec une médaille de bronze à Reiteralm, en Autriche, et qui a terminé au cinquième rang du classement cumulatif.
Le Mont Sainte-Anne est heureux de ce dénouement. «Nos équipes continueront de mettre tous les efforts pour surmonter les défis que nous amènent les aléas de la météo en ce début de saison et livrer un parcours phénoménal pour la tenue de cette compétition de haut niveau, a-t-on souligné par voie de communiqué. C'est un rendez-vous en mars pour un spectacle qui en mettra certainement plein la vue.»