Crédit : John Morris / Agence QMI

LNH

En confiance, Shane Wright veut mener le Canada vers l’or

Publié | Mis à jour

La vie peut changer rapidement dans le monde du hockey. Quelques semaines après avoir été rétrogradé dans la Ligue américaine, Shane Wright déborde de confiance à l’approche du Championnat du monde de hockey junior.

Même s’il n’est âgé que de 18 ans, Wright a déçu en début de saison et il est rapidement tombé dans les mauvaises grâces de l’entraîneur-chef du Kraken de Seattle, Dave Hakstol.

Sept parties et une petite mention d’aide plus tard, le quatrième choix au total du dernier repêchage a été prêté aux Firebirds de Coachella Valley, dans l’optique de lui permettre de retrouver ses repères. Et ça semble avoir fonctionné à merveille.

«Je crois que je commence à prendre mon élan. Les deux semaines à Coachella ont vraiment aidé ma confiance et marquer mon premier but dans la Ligue nationale de hockey [LNH] m’a donné une poussée», a raconté Wright au réseau TSN, faisant allusion à son filet aux dépens du Canadien de Montréal obtenu le 6 décembre.

«J’ai l'expérience d’un joueur de la LNH, a-t-il ajouté. Au Mondial junior, je veux pouvoir partager mon bagage avec mes coéquipiers. Je veux être un modèle et faire tout mon possible pour mener l’équipe vers une médaille d’or.»

Il s’agira d’une première participation à cette classique annuelle pour le jeune attaquant ontarien. Il n’a d’ailleurs pas hésité quand il a reçu l’aval de l’état-major du Kraken.

«Chaque fois que tu peux représenter le Canada dans une compétition, tu dois sauter sur cette opportunité, a estimé Wright. Ça donne l'une des meilleures sensations au monde. De le faire en sol canadien est d’autant plus spécial.»

Des coéquipiers spéciaux

Sur papier, l’édition 2022 de l’équipe canadienne déborde de talent. En plus de retrouver des joyaux de 19 ans comme Dylan Guenther, Logan Stankoven et Brennan Othmann, elle pourra compter sur les deux joueurs qui font couler le plus d'encre en vue du prochain encan, Connor Bedard et Adam Fantilli.

Wright a d’ailleurs été très impressionné par la tenue de celui-ci, dont la cote ne cesse de monter depuis le début de la saison.

«Fantilli est tellement dynamique, a-t-il louangé. Son coup de patin est tellement explosif, tout comme ses mains et son tir. Il n’a pas peur du jeu physique non plus. Il a un gros gabarit, est robuste et intelligent à la fois.»

Il ne fait aucun doute pour Wright que l’équipe canadienne est spéciale. Il a d’ailleurs conclu en vantant la convivialité qui règne au sein du groupe.

«Je crois que nous nous entendons très bien. L’équipe est tissée serrée. Nous avons un très bon groupe et une excellente culture, donc je suis vraiment excité à l’approche du tournoi.»