Alex Harvey

Photo : Louis Bouchard (à droite) est accompagné d’Alex Harvey (à gauche), ainsi que d’Antoine Cyr et de Laura Leclair. Crédit : Photo d’archives

Ski et planche

Nordiq Canada: des changements qui rapportent déjà pour le ski de fond canadien

Publié | Mis à jour

De retour depuis quelques jours d’un camp d’entraînement à Park City dans l’Utah, Louis Bouchard estime que les changements apportés à la structure de Nordiq Canada rapportent déjà des dividendes.

Pendant la saison morte, Nordiq Canada a nommé Robin McKeever à la barre de l’équipe nationale, alors qu’Eric De Nys veillera sur les espoirs. Contrairement à ce qui se faisait depuis toujours, les deux entraîneurs ne seront pas les coachs personnels des athlètes basés au Centre national à Canmore.

« Les entraîneurs de l’équipe nationale ne sont plus les coachs personnels de certains athlètes, et ils vont plutôt appuyer les trois centres au pays, a expliqué l’entraîneur-chef du Centre national d’entraînement Pierre-Harvey (CNEPH). Je me suis toujours battu pour ce système, qui est plus équitable pour les athlètes. »

Bouchard a noté des changements lors du dernier camp d’entraînement. 

« On a vu des changements sur le terrain, a-t-il affirmé. Les entraîneurs n’avaient pas de parti pris et passaient un temps égal avec tous les athlètes. Avant, c’était les athlètes de l’Ouest d’un côté et ceux du Québec de l’autre. Quand nous ne serons pas présents, Robin et Eric vont envoyer les informations dans les centres. Le Canada est un grand pays et on a besoin de trois cellules (Québec, Canmore et Thunder Bay). Robin et Eric joueront un rôle de coordonnateur et entraîneur. »

Vœux exaucés

Bouchard milite pour ces changements depuis belle lurette même s’il a occupé le poste d’entraîneur-chef de l’équipe nationale un an après la retraite d’Alex Harvey en 2019. « Je détestais ce rôle, résume-t-il. Je me voyais en position de conflit d’intérêts. À la retraite d’Alex, Nordiq Canada a coupé le financement du CNEPH et j’ai accepté le poste d’entraîneur-chef au niveau national, afin qu’on ait les moyens de retenir les services de nos deux ressources à Québec. »

« C’était mon projet depuis longtemps de modifier la structure, et je ne peux qu’appuyer la décision du chef de la direction de Nordiq Canada, Stéphane Barrette, de poursuivre Bouchard. C’est son œuvre et il mijotait le projet depuis un an et demi. Le synchronisme est parfait pour les Jeux olympiques de 2026 et 2030. Tout est en place avec les athlètes, le personnel et l’équipe de support pour que l’on connaisse du succès. Notre relais masculin sera en mesure de se battre pour un podium en Coupe du monde. »

Sept athlètes du CNEPH

Le CNEPH compte sept athlètes au sein des différents programmes de l’équipe nationale. Aux olympiens Antoine Cyr et Olivier Léveillé qui évoluent dans l’équipe élite, on retrouve Léo Grandbois et Liliane Gagnon au sein de la formation Next Gen ainsi que Félix-Olivier Moreau et Guillaume Pelchat avec le groupe de développement. Quant à Philippe Boucher, il a pris sa retraite, tout comme les olympiennes Cendrine Browne et Laura Leclerc.

Horaire chargé

Le prochain camp d’entraînement de l’équipe nationale aura lieu à Mammoth Mountain du 22 septembre au 9 octobre. 

Les fondeurs du groupe élite et de l’équipe Next Gen prendront part ensuite à un camp à Davos à compter du 3 novembre. Grandbois et Gagnon partiront le 27 octobre parce qu’ils prendront part au Tour B de la FIS dans l’espoir de se qualifier pour les quatre étapes de la Coupe du monde, lesquelles auront lieu avant les Fêtes. La première Coupe du monde se déroulera du 25 au 27 novembre à Ruka, en Finlande.