Coupe du monde FIS

Photo : La Coupe du monde de bosses sera en vedette les 27 et 28 janvier à la station de Val Saint-Côme. Sur la photo, Justine et Chloé Dufour-Lapointe, ainsi que Andi Naude. Crédit : Photo d'archives, Martin Chevalier

Ski et planche

La Coupe du monde de bosses de retour à Val Saint-Côme

Publié | Mis à jour

Après une absence de quatre ans, la Coupe du monde de bosses sera de retour à Val Saint-Côme en janvier 2023.

La Fédération internationale de ski (FIS) a opté pour la candidature de Val Saint-Côme au profit de celle de Tremblant, qui a accueilli l’événement au cours des quatre dernières années.

Présidente du Centre d’excellence de ski acrobatique de Val Saint-Côme, Carole Véronneau-Gagné était très heureuse de la tournure des événements. « Nous avons postulé pour présenter la Coupe du monde pour le prochain cycle olympique, et notre candidature a passé le test haut la main, a-t-elle souligné. C’est une bonne nouvelle et nous sommes bien contents. » 

« Contrairement à Tremblant, notre piste est homologuée “Coupe du monde”, et c’est l’une des plus difficiles au monde, ajoute la présidente du Centre d’excellence. L’équipe canadienne ainsi que d’autres équipes nationales ont l’habitude de tenir des camps d’entraînement ici. Tout se passe au bas de la piste et nous n’avons pas à aménager des gradins, ce qui réduit les coûts. Les amateurs peuvent voir les courses en étant assis dans leur voiture s’ils le désirent. »

Situation différente

Mme Véronneau-Gagné estime que la situation a grandement évolué depuis 2018, alors que Val Saint-Côme s’était retiré à contrecœur après avoir été l’hôte de la Coupe du monde pendant quatre ans.

« Les commanditaires de l’événement avaient besoin de plusieurs chambres pour accueillir leur monde dans un rayon bien précis de la station, a-t-elle expliqué. Notre capacité d’hébergement ne répondait pas aux exigences. Depuis quelques années, il y a eu beaucoup de constructions et nous sommes maintenant capables de supporter un événement de cette envergure. On s’est allié les municipalités de Lanaudière. À titre d’exemple, il n’y avait pas 100 Airbnb il y a quatre ans, alors qu’il y en a maintenant 450. L’offre de condominiums est aussi beaucoup plus grande. »

L’épreuve individuelle sera à l’honneur la première journée, tandis qu’un duel sera au programme le lendemain. L’an dernier, Tremblant avait présenté deux épreuves individuelles.

Hôte l’an dernier d’une première Coupe du monde de saut acrobatique depuis 1993, Le Relais présentera cette année deux étapes les 21 et 22 janvier. L’épreuve mixte par équipe lancera les activités, suivies de la compétition individuelle.

« Si tout se passe comme prévu, on aimerait que les deux épreuves se déroulent en soirée, a mentionné l’entraîneur-chef de l’équipe du Québec et responsable du recrutement avec l’équipe canadienne, Nicolas Fontaine. Nous sommes sur le point de demander une soumission pour avoir un éclairage permanent de 75 à 80 %, qu’on compléterait avec des lumières temporaires. Avec des compétitions en soirée et la présence de spectateurs, on aurait un événement spectaculaire. »

Saison plus courte

« C’est le fun de présenter la Coupe du monde au Relais, mais ça nous permettra aussi d’avoir un très beau site pour le reste de la saison pour l’entraînement, dit Fontaine. En raison de l’absence de la Russie et de la Biélorussie qui présentaient quatre compétitions, la saison sera plus courte et on va s’entraîner davantage. Parce que nous aurons encore une équipe jeune, c’est une bonne option qui va donner le rythme en prévision des Jeux olympiques de 2026 en Italie. »

Après un départ en Finlande en décembre, Le Relais sera le deuxième arrêt de la Coupe du monde, suivi de Deer Valley avant les Mondiaux prévus en Géorgie. Les épreuves de la Suisse et de Bristol dans l’État de New York ne sont pas encore confirmées.

Rencontré lors de l’honneur accordé aux olympiens, aux paralympiens et aux entraîneurs de Pékin, mardi à l’Assemblée nationale, Miha Fontaine était très heureux de pouvoir compétitionner de nouveau dans sa cour. 

« Sans les restrictions de la pandémie et en soirée, ça va être vraiment impressionnant. J’étais encore un petit jeune l’an dernier sur le circuit, mais je commence à faire ma place et les amateurs pourront nous suivre. »