Le quart-arrière des Cowboys de Dallas Dak Prescott a reçu beaucoup d’aide dans les derniers mois, lui qui a souffert de problèmes d’anxiété et de dépression en raison du suicide de son frère au mois d’avril et de la pandémie de la COVID-19.
«Quand tu as des pensées que tu n’as jamais eues, il faut le reconnaître et accepter d’être vulnérable, a indiqué le pivot de l’attaque des Cowboys au réseau ESPN, jeudi. J’en ai parlé à ma famille et aux gens qui m’entourent. Quelques-uns d’entre eux l’ont déjà vécu, donc j’ai pu leur en parler et aller chercher plus d’aide par la suite. Je pense que d’être ouvert à ce sujet et de ne pas garder mes émotions à l’intérieur a été l’une des meilleures choses.»
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Le frère aîné de Prescott, Jace, s’est enlevé la vie au mois d’avril. L’athlète de 27 ans avait vu son frère trois jours avant le drame et jamais il ne s’est douté de ce qui allait se passer.
«Évidemment, j’ai pleuré, pleuré et pleuré, a ajouté le numéro 4 de la formation texane. Je me suis assis et j’ai essayé de comprendre ce qui s’était passé. Je voulais savoir pourquoi. Je connaissais mon frère et il portait un lourd fardeau sur ses épaules.»
Prescott réfère aux responsabilités dont avait hérité son frère lorsque leur mère, Peggy, a souffert d’un cancer du côlon il y a quelques années. Jace était celui qui s’en occupait.
Le confinement n'a pas aidé...
Prescott a ajouté que le confinement ne l’a pas aidé, lui qui a fait appel à un psychologue sportif pour s’en sortir.
«Je suis quelqu’un qui aime être avec les autres, a dit Prescott. J’aime inspirer les gens. J’aime mettre un sourire sur leur visage tous les jours et j’aime être un meneur. Quand tout ça t’est enlevé parce que tu es forcé de te mettre en quarantaine et que tu n’es pas entouré comme tu aimerais, c’est difficile.»
S’il est à l’aise d’en parler aujourd’hui, Prescott espère qu’il incitera certaines personnes qui vivent la même chose à ne pas rester silencieuses.
«Les problèmes de santé mentale sont quelque chose de bien réel, particulièrement dans le monde d’aujourd’hui avec les réseaux sociaux. [...] C’est important d’en parler. C’est important d’aller chercher de l’aide. Ça sauve des vies.»