Pour une deuxième journée consécutive, les porte-couleurs de l’Impact de Montréal brillaient par leur absence sur le terrain du Centre Nutrilait, mardi, puisqu’ils continuent de boycotter les entraînements, faute d’une entente entre le syndicat des joueurs de la Major League Soccer (MLS) et le circuit Garber.
«Le Journal de Montréal» a pu constater le tout en après-midi.
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Les deux parties tentent toujours de trouver une solution menant vers un retour à la compétition lors de cette saison 2020 interrompue le 12 mars en raison de la pandémie de coronavirus.
D’ailleurs, les athlètes de la MLS participaient à une conférence téléphonique au cours de la journée afin de discuter d’une offre révisée soumise par la ligue.
Selon «Le Journal», l’un des points d’achoppement concerne une clause de force majeure; les joueurs estiment que celle-ci est trop favorable à la partie patronale. Ladite clause permettrait au syndicat ou aux propriétaires de se retirer de la future convention collective en cas d’une catastrophe telle une pandémie.
La MLS aimerait s’en prévaloir si cinq équipes ou plus affichent une baisse d’achalandage d'au moins 25 % par rapport à l’année précédente.
De plus, le partage des revenus poserait problème, particulièrement le pourcentage à verser en salaires selon la hausse nette en revenus au-delà de 100 millions $.
Il faut rappeler que la MLS et l’Association des joueurs ont conclu une entente de principe pour un nouveau contrat de travail en février.
Toutefois, les parties concernées auraient trouvé un terrain d’entente à propos du plan de reprise des activités. Les joueurs seraient donc prêts à se rendre à Orlando pour disputer des matchs en juillet.