Canadiens de Montréal

Canadiens: une transaction Domi-Kapanen?

Publié | Mis à jour

À moins d’un revirement majeur, Max Domi ne conclura pas une saison à la hauteur des attentes et sa constance y est pour beaucoup.   

Après avoir été acquis des Coyotes de l’Arizona en retour d’Alex Galchenyuk, à l’été 2018, l’attaquant de 24 ans a impressionné à son arrivée avec les Canadiens de Montréal avec une campagne de 28 buts et 72 points en disputant la totalité des 82 rencontres.    

Voyez le billet de saison de «JiC» dans la vidéo, ci-dessus.   

Or cette saison, il est en voie d’enregistrer un cumulatif de 55 points à sa dernière année de contrat. Est-ce un signe inquiétant pour le directeur général Marc Bergevin? Pour Jean-Charles Lajoie, il ne fait aucun doute.    

«Domi est un enfant-roi qui a un grand défaut, soit de croire qu’il est non seulement beau, mais bon. Il est son pire ennemi», s’est-il ainsi prononcé pendant son billet quotidien à l’émission «JiC», mardi, à TVA Sports.   

«Il y a un triste constat. Tu ne peux pas construire une équipe championne avec Max Domi».   

  

«Glisser» Domi dans la discussion  

Le produit des Knights de London a compilé une séquence productive de neuf rencontres, du 17 décembre au 4 janvier, pendant laquelle il a compilé 12 points. Depuis cette poussée, il n’a noirci la feuille de pointage que deux fois au cours des neuf suivantes.   

Selon l’animateur chevronné, le DG du Tricolore pourrait se résigner à marchander Domi dans une transaction d’ici la date butoir du 24 février.   

«Il sera intéressant de voir ce que décidera Marc Bergevin. Je ne suis pas certain qu’il a placé Max Domi dans la vitrine, déduit-il. Il va prêter l’oreille si le téléphone sonne et il pourrait le glisser dans la discussion.»   

Pour Jean-Charles Lajoie, Domi est un des joueurs attrayants du CH aux yeux des autres formations en vue de la date butoir. Et ce en dépit de sa situation contractuelle.   

«Domi, c’est un "must" pour une équipe qui a un urgent besoin d’un attaquant productif. Il sera joueur autonome avec compensation pendant l’été. Ce n’est pas nécessairement un gros argument de vente, mais ce n’est pas un frein non plus.    

«Il connait instantanément du succès lorsqu’il arrive dans un nouveau marché. Là, ça devient alléchant.»   

  

Une transaction Domi-Kapanen?  

Quant aux équipes prêtes à faire une offre à Bergevin pour le jeune attaquant, on ne peut que spéculer sur les magasineurs. Mais Jean-Charles Lajoie s’est mouillé en identifiant une transaction qui pourrait être gagnante-gagnante.   

«Je vois comme cible les Penguins de Pittsburgh et je peux ajouter les Predators de Nashville (aux formations intéressées). Mais (les DG) Jim Rutherford et David Poile ne risquent pas de tomber dans le piège.   

«Kyle Dubas (des Maple Leafs de Toronto) est un adepte des statistiques avancées, tout comme John Chayka, des Coyotes, qui a démissionné de Max Domi.    

«Mettons que les Leafs paniquent et cherchent du renfort en défense et que Bergevin dit "tu prends Domi et Jeff Petry" et là Dubas répondra "j’ai pas une cenne pour boire et tu veux que je prenne 8,7 millions?".»   

Selon Jean-Charles Lajoie, dans un contexte où les Leafs sont pris à la gorge face à leur masse salariale, Bergevin serait en bonne posture pour exiger l’ailier droit Kasperi Kaapanen : «arrange ça comme tu veux. Si tu veux qu’on jase, c’est lui que je veux.»   

L'animateur croit que l’état-major et ses fidèles se réjouiraient de cet échange, et il ajoute que Bergevin devra absorber le contrat de l’arrière Cody Ceci et retenir 1,5 million $ sur le salaire de Petry pour aussi acquérir un choix au repêchage des Torontois.   

Avec Kapanen, «JiC» prédit une belle chimie avec les Finlandais Jesperi Kotkaniemi et Joel Armia, voire Artturi Lehkonen, pendant que Domi relance sa carrière dans la ville où son père fut jadis une vedette.   

«Ça se parlera en finnois rendu-là, je n’ai aucun problème avec ça. Tant que vous produisez. Pis à Toronto, t’engranges un Domi, un nom magique qui connaîtra du succès en arrivant, a-t-il avancé.    

«Y’a quelque chose là.»