Canoë Kayak Canada (CKC) a annoncé lundi que la Québécoise Laurence Vincent-Lapointe avait échoué à un contrôle antidopage hors-compétition effectué à la fin du mois de juillet, de sorte qu’elle est momentanément suspendue et ne pourra pas participer aux Championnats du monde.
La substance trouvée dans l'échantillon de la canoéiste, informée du résultat positif mardi, est le ligandrol. Cette substance avait fait l'objet de récents cas de suppléments contaminés. Selon les informations préliminaires disponibles, ce résultat anormal pourrait être causé par «l'utilisation involontaire et inconsciente d'une substance interdite».
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«Je suis encore sous le choc et complètement dévastée par la situation, parce que je n'ai absolument rien fait de mal et je n'ai rien à cacher. Je suis une personne intègre. La tricherie sous toutes ses formes me répugne. Je crois en un sport propre et c’est ce que j’applique comme principe dans ma vie d’athlète. Je n’aurais jamais mis à risque mon nom, ma réputation, ma carrière pour améliorer mes performances et creuser l’écart avec mes adversaires», a déclaré Vincent-Lapointe dans un communiqué.
«Je me sens comme dans un cauchemar. Je n’arrive toujours pas à croire ce qui m’arrive. Depuis que j’ai appris que mon test était positif, il y a quelques jours à peine, j’ai tout mis en œuvre, avec le support de CKC, et dans un court laps de temps, pour trouver d’où provient cette substance interdite trouvée dans mon test et prouver que je suis innocente, honnête et une athlète propre.»
L'appui de la fédération canadienne
La principale intéressée semble avoir le soutien des dirigeants de CKC qui ont l’intention de lui apporter leur aide.
«CKC soutient pleinement Laurence dans cette situation extrêmement difficile et malheureuse. Nous ferons tout en notre pouvoir pour l'aider à prouver son innocence, a ajouté Casey Wade, chef de la direction de la fédération nationale, dans un communiqué. Il va sans dire, CKC croit fermement en un sport propre, mais nous avons de fortes raisons de croire que Laurence a pris toutes les précautions nécessaires à l’égard des règles et des procédures liées à l'antidopage, et qu'elle n'a pas intentionnellement pris de substance interdite. Nous continuerons de l’aider afin de déterminer comment cette situation a pu se produire.»
Vincent-Lapointe s’entretiendra avec les médias mardi.