L'ailier fort camerounais des Raptors de Toronto, Pascal Siakam, a estimé dimanche qu'il peut toujours s'améliorer, après une saison 2018-2019 couronnée par un titre de champion de la NBA.
«J'ai toujours pensé que je méritais de jouer à ce niveau, car c'est ce pour quoi j'ai beaucoup travaillé», a-t-il expliqué en conférence de presse à la veille de la parade dans les rues de Toronto.
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«Ce n'est que le début pour moi, j'ai vais continuer à progresser et à apprendre, cette saison a été incroyable», a-t-il ajouté.
«Mais je me dis: ''Regarde ce que tu as fait en trois ans (depuis qu'il a été repêché en 2016), imagine ce que tu peux faire en dix ans''. Il faut continuer à travailler, ma motivation, c'est de voir jusqu'où je peux aller», a souligné Siakam, qui a quitté le Cameroun en 2013.
«Il y a eu des hauts et des bas durant cette saison, cela m'a rendu plus fort, cela m'a fait comprendre ce qu'il fallait faire pour jouer à ce niveau, et aussi tout le travail qui me restait à accomplir», a expliqué le premier Camerounais à remporter un championnat.
«Ce que j'ai vécu cette saison va me servir toute ma vie, il y a eu des jours où je me suis senti comme le meilleur joueur du monde et le lendemain, j'avais l'impression d'être le pire», a-t-il rappelé en souriant.
Siakam, 25 ans, est une des révélations de la saison 2018-2019, ce qui devrait lui valoir le trophée de joueur ayant le plus progressé, à la fin juin.
Il a terminé la saison régulière, sa première complète dans la ligue, avec des moyennes de 16,9 points et 6,9 rebonds par match. Il a été encore plus productif en séries avec 19 points et 7,1 rebonds par match. En finale contre Golden State, ses moyennes ont grimpé à 19,5 points et 7,5 rebonds.