En bon vétéran, Patrice Bergeron s’est assuré que ses coéquipiers soient dans un bon état d’esprit alors que les Bruins de Boston n'avaient pas le droit à l'erreur, dimanche soir à St. Louis.
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Le Québécois a livré un discours qui a grandement inspiré deux jeunes joueurs des Bruins, Charlie McAvoy et Jake DeBrusk.
McAvoy n’a que 21 ans et il a été candide après la victoire de 5-1 des siens, admettant qu’il vivait un tourbillon d’émotions à sa première présence en finale de la Coupe Stanley.
«Honnêtement, c’est vraiment beaucoup [d’émotion]... Quand ton dos est acculé au mur, tu as tellement de sentiments mitigés. Tu veux faire tout ce qui est nécessaire, c’est ton rêve de gagner la coupe Stanley. Quand l'adversaire est à un gain de l’emporter, ça fait un peu mal», a-t-il avoué.
Dans ce genre de situation, Bergeron est bien placé pour venir en aide aux jeunots, lui qui compte 135 matchs d’expérience en séries éliminatoires. Il revendique une bague de la coupe Stanley et en est à une troisième participation en finale.
«J’ai eu une perspective différente quand nos vétérans ont parlé, a raconté McAvoy. Il y a eu un moment d’honnêteté [...] La possibilité que ça puisse se terminer était terrifiante.»
«Patrice s’est levé, a-t-il indiqué lorsqu’on lui a demandé si un vétéran en particulier a livré un message inspirant. C’était exactement ce dont on avait besoin.»
DeBrusk, lui, est allé jusqu’à dire que le discours de Bergeron «nous a donné envie de traverser un mur».
Les Bruins auront maintenant l'occasion d'enlever les grands honneurs devant leurs partisans, mercredi à Boston. Bergeron devrait encore être bien outillé pour guider ses coéquipiers, lui qui a vécu sa part de matchs no 7...