2019 NHL Stanley Cup Final - Game Five

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Séries LNH 2019

«C’est difficile de dormir ces temps-ci»

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La fébrilité se faisait sentir dans le vestiaire des Blues après l’entraînement de samedi, à St. Louis, à la veille du match numéro 6 de la finale. Non seulement auront-ils la chance d’en finir avec les Bruins de Boston dès dimanche, mais ils pourraient également écrire une page d’histoire en remportant une première coupe Stanley pour l’équipe du Missouri.

En 52 ans, les Blues ont participé à quatre finales, mais n’ont jamais eu la chance de soulever le précieux trophée.

«C’est difficile de dormir ces temps-ci. Les pensées se bousculent, a reconnu Ryan O’Reilly en entrevue à Sportsnet. Mais en fin de compte, c’est une présence (sur la patinoire) à la fois. C’est sur ça qu’on doit se concentrer.»

Alex Pietrangelo est également impatient de sauter sur la patinoire devant les partisans des Blues.

«Ça va être un bon match. Je ne vois personne dans ce vestiaire voir trop loin en avant. Tous nos matchs depuis le début des séries ont été le fun à jouer, particulièrement dans cet aréna. Je n’ai jamais vu la ville comme ça. Juste en venant ici, c’est quelque chose de voir le support des gens. On veut leur donner un bon spectacle», a lancé le capitaine des Blues.

Un moment unique

Bien que Pietrangelo ait l’habitude des grands moments, le match de dimanche sera unique.

«Aux Jeux olympiques et à la Coupe du monde, ce sont aussi des gros matchs. Mais le feeling est différent cette fois-ci. Après avoir passé toute l’année avec ces gars, d’avoir vécu beaucoup de hauts et de bas, ça rend cette finale encore plus spéciale», a dit le défenseur canadien, qui ne veut toutefois rien changer à sa préparation.

«Je me prépare de la même manière que d’habitude. C’est comme ça que j’approche ce match et que l’équipe l’approche aussi. Je ne vais rien faire différemment que depuis le début de ces séries. C’est ce qui marche pour nous depuis le premier match.»

«Nous savons ce que ça prend, et nous savons ce qui pourrait se passer demain, a ajouté Pietrangelo. Mais les discussions que nous avons dans ce vestiaire portent sur comment on peut faire faire mieux. C’est comme qu’on veut voir les choses.»