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Raphaël Lavoie a longuement discuté avec le CH

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Le jeune attaquant québécois Raphaël Lavoie a vécu une expérience positive au «Combine» de la LNH, à Buffalo, et son entrevue avec les Canadiens de Montréal a été l’un des moments marquants de son weekend.

L’ailier droit des Mooseheads d’Halifax, qui sera sans doute choisi au premier tour du prochain repêchage de la LNH le 21 juin, a rencontré 26 équipes au total. Des entrevues qui se sont bien passées, a-t-il assuré lors de son passage à l’émission «JiC», mardi soir.

«Je suis content de ça, a admis Lavoie. Certaines ont eu des questions plus difficiles, mais en général ça a très bien été avec tout le monde et aussi avec Montréal.»

Le thème des Canadiens est revenu souvent dans l’entrevue, et pas seulement à cause des questions de l’animateur Jean-Charles Lajoie. Lavoie ira sans doute jouer sans rechigner avec l’équipe qui le repêchera, mais le garçon originaire de Chambly ne cache pas son affection pour le bleu-blanc-rouge et il voulait faire bonne impression auprès des recruteurs montréalais.

«C'était une bonne entrevue, a-t-il indiqué. C'est sûr que j'avais des papillons pour cette entrevue-là, j'avais envie de les rencontrer. C'est sûr, c'est Montréal!»

Lavoie a même révélé que la discussion avait été un brin plus longue que prévu lorsqu’il a voulu s’exprimer sur ses impressions à chaud après l’entrevue avec le CH.

«Sur le coup, je pensais à courir vers mon entrevue (suivante) parce qu'ils m'ont retenu, je pense, trois minutes, donc je n'avais que deux minutes pour courir jusqu'à l'autre bout de l'aréna pour aller à ma prochaine entrevue», a-t-il expliqué.

Contrairement à l’espoir québécois Alexander Campbell, Lavoie n’a pas été trop effrayé par la taille des biceps de Marc Bergevin et cie.

«Ça ne m'a pas intimidé, mais c'est quelque chose à remarquer, a-t-il dit en souriant. Ils sont de même (les bras croisés) dans l'entrevue tout le long et ils se pompent les "guns", mais ce n'est pas intimidant.»

Il a dû répondre à des questions concernant les défis particuliers que peut rencontrer un joueur québécois avec le CH. Il n’a pas trop eu à discuter de son père, Denis, qui a récemment démissionné de son poste de maire de Chambly.

«Ils m'ont plus parlé de la pression de jouer à Montréal en étant Québécois. Je m'y attendais et je n'ai pas eu beaucoup de questions par rapport à mon père», a-t-il précisé, en ajoutant qu’évoluer pour le CH ne lui ferait absolument pas peur.

«Ça fait partie de la "game", a-t-il calmement observé. C'est sûr qu'il y a beaucoup de médias autour, beaucoup de "hype", mais c'est le "fun"! On joue au hockey!»

D’ailleurs, les situations corsées, en général, ne semblent pas l’importuner outre mesure.

«À chaque fois qu'il y a eu des situations avec de la pression, j'ai joué très bien, a-t-il observé. Les séries, c'en est une preuve, la Coupe Memorial aussi. Être à Montréal, ça va me carburer à en donner plus.»

Voyez l’entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.