Avouons-le, revenir au jeu aux Internationaux de France, après une longue absence, n’est pas le scénario idéal. C’est le défi que tentera de relever Eugenie Bouchard mardi et la commande ne s’annonce pas facile, puisque son adversaire, l’Ukrainienne Lesia Tsurenko, l’a poussée au bout du rouleau lors de leur dernier affrontement.
Le 22 avril 2018, Bouchard avait vaincu Tsurenko dans un match de la Fed Cup en trois manches intenses de 4-6, 6-2 et 7-6 (5).
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«C’est une joueuse difficile à affronter, a admis la Québécoise. J’espère qu’on n’aura pas droit à un marathon comme l’an dernier, c’était brutal ! J’avais l’impression qu’on s’écroulait après chaque point. Ce sont toujours des matchs très physiques contre elle et je devrai être prête.»
Repos bénéfique
Il s’agit maintenant de savoir si Bouchard sera en mesure de maintenir la cadence si le match de mardi est un copier-coller du premier. La dernière fois qu’Eugenie Bouchard a touché à sa raquette dans le cadre d’une compétition, c’était le 25 mars dernier au Masters de Miami, une défaite en trois manches contre la Japonaise Nao Hibino.
La Québécoise a par la suite pris la décision de se retirer pour quelques mois, le temps de se refaire une santé, notamment pour soigner une blessure récurrente à l’abdomen.
«J’ai pris du temps de repos pour m’assurer que ma blessure se rétablisse complètement. De plus, je ne voulais pas passer trop de temps en Europe. L’an dernier, j’y ai passé trois mois et ça avait été très long. Si j’avais voulu jouer, je n’aurais probablement participé qu’à un seul tournoi avant ici [Paris] donc j’ai préféré attendre », a mentionné celle qui pointe depuis lundi au 77e rang mondial.
Plus vulnérable
Bouchard ne sait d’ailleurs pas si cette blessure la fera souffrir à nouveau, malgré le temps de repos qu’elle s’est offert.
«C’est frustrant. C’est un peu mon talon d’Achille. J’ai l’impression que chaque joueur en a un et chez moi, c’est récurrent. J’ai fait beaucoup de réhabilitation et de gym pendant ma pause et j’ai augmenté ma cadence d’entraînement. Chaque fois que je me blesse, je suis plus vulnérable par la suite. Je dois être consciente que, quand je me sens plus endolorie, je ne dois pas trop pousser. En ce moment, c’est mieux», ajoute-t-elle.