Au grand malheur des partisans des Canadiens de Montréal, les Bruins de Boston ont de très bonnes chances de mettre la main sur la précieuse Coupe Stanley, alors qu’ils disputeront l’ultime série du printemps 2019 contre les Blues de St. Louis.
Voici quatre raisons pour lesquelles les Oursons seront les champions de la Ligue nationale de hockey (LNH).
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L’avantage numérique fonctionne à plein régime
Lors des séries éliminatoires, les unités spéciales jouent un rôle primordial dans les succès d’une équipe. La troupe de Bruce Cassidy a bien compris cet aspect du jeu et fait chèrement payer ses adversaires lorsqu’elle obtient un avantage numérique.
Depuis le début de la danse printanière, les Bruins ont touché la cible 34 % du temps lorsque leurs opposants ont été punis. Ce taux de succès représente un sommet dans la LNH.
Les Blues devront particulièrement se méfier de Patrice Bergeron, qui a marqué six buts avec l’avantage d’un homme en 17 parties.
Tuukka Rask
Le gardien de la formation du Massachusetts est tout feu tout flamme depuis quelques semaines. Tuukka Rask détient la meilleure moyenne de buts accordés (1,84) et le meilleur taux d’efficacité (,942) de tous les gardiens ayant participé aux séries.
La dernière fois que le Finlandais de 32 ans a obtenu des statistiques se rapprochant de celles-ci, soit en 2012-2013, les Bruins ont participé à la finale. Ils ont cependant baissé pavillon en six parties face aux Blackhawks de Chicago. Il y a fort à parier qu’il ne voudra pas subir un deuxième échec et qu’il rehaussera encore son niveau de jeu.
Un premier trio dévastateur
La première unité des Bruins en attaque connaît des séries du tonnerre. Le trio composé de Brad Marchand, David Pastrnak et Bergeron terrifie ses adversaires. En 17 parties, ils ont respectivement inscrit 18, 15 et 13 points. Leurs différentiels de +6, +7 et +8 démontrent également qu’ils sont très dangereux à force égale.
À titre comparatif, l’unité composée de Jaden Schwartz, Vladimir Tarasenko et Brayden Schenn ne connaît pas les mêmes succès. Les trois joueurs ont des différentiels de +6, -5 et -5.
La profondeur
En faisant l’acquisition de Charlie Coyle et Marcus Johansson à la dernière date limite des transactions, les Bruins se sont assuré d’avoir la profondeur nécessaire pour remporter les grands honneurs.
En effet, les deux patineurs se sont bien adaptés au système de jeu de Cassidy et ils contribuent aux succès offensifs des leurs. Coyle a amassé 12 points en 17 parties, tandis que Johansson a inscrit neuf points en 15 matchs.