Le directeur général des Red Wings de Detroit, Ken Holland, n'est pas surpris de voir l'attaquant Tomas Tatar connaître du succès avec les Canadiens de Montréal cette saison.
«Il fait exactement ce à quoi je m'attendais de sa part lorsque je lui ai consenti un contrat de quatre ans et 5,3 millions $ par année [en 2017]», a-t-il dit mardi matin, lors de l'émission Les Partants.
«Certaines personnes ont critiqué ce contrat, mais c'est un joueur qui est capable de produire 50 à 60 points dans la Ligue nationale de hockey. Il n'y en a pas tant que ça des joueurs comme lui.»
Voyez l'entrevue de Ken Holland dans la vidéo ci-dessus.
En plus de produire offensivement, le Slovaque de 28 ans amène de l'énergie positive au sein d'une équipe.
«C'est aussi un joueur compétitif, a ajouté Holland. Il est bon pour l'esprit d'équipe puisque tout le monde l'apprécie.
«Et sur la patinoire, il amène tellement à une formation. Il peut jouer avec les meilleurs joueurs sur le premier trio, mais aussi faire du bon travail sur un troisième trio.»
Ce qui a surpris le DG des Red Wings, c'est de voir que les choses n'ont pas fonctionné pour Tatar à Las Vegas.
«Je croyais qu'il allait être un bon ajout pour eux [Golden Knights] à la date limite des transactions, a-t-il avoué. Mais bon, c'est comme ça que ça fonctionne dans le monde du hockey. Parfois ça ne fonctionne pas quelque part et ensuite ça va bien ailleurs.
«Cela dit, j'aime "Tats". C'est toujours un plaisir de le saluer quand j'en ai l'occasion et je suis très content de voir que les choses vont bien pour lui à Montréal.»
Une reconstruction douloureuse, mais nécessaire
Les Red Wings sont en voie de rater les séries éliminatoires pour une troisième saison consécutive. C'est tout un contraste avec les années précédentes alors qu'ils avaient remporté la coupe Stanley à quatre reprises, entre 1997 et 2008.
«Nous sommes en plein processus de reconstruction, a admis Holland. Nous avons plusieurs jeunes joueurs, ils font des erreurs, mais ça fait partie du processus.
«Nous avons aussi de bons vétérans qui sont essentiels pour le développement de nos jeunes joueurs. Frans Nielsen, par exemple, a été très bénéfique pour Andreas Athanasiou.
«Nous n'avons pas été aussi compétitifs que nous aurions aimé l'être dans les dernières années, mais nous avons perdu beaucoup de matchs par un but. Il faut maintenant apprendre à gagner ce genre de rencontre.»