En l’espace de quelques mois, la vie de la joueuse de hockey Mélodie Daoust a pris tout un virage. Elle porte maintenant l’uniforme des Canadiennes de Montréal, agit à titre d’entraîneuse-adjointe pour les Carabins de l’Université de Montréal et eut son premier enfant.
Une situation qui amène inévitablement un horaire très chargé.
«Ça va être une année assez remplie, a indiqué Daoust lors d’une entrevue téléphonique. Les Canadiennes, c’est minimum deux fois semaine. Je dois également m’entraîner tous les jours et il y a les pratiques avec les Carabins. Ça va être pas mal intense, en plus que j’ai mon petit gars là-dedans. C’est beaucoup de changement, mais c’est pour le mieux.»
Sur le plan professionnel, celle qui a accueilli le petit Matéo en mai ne pourrait être plus heureuse de son association avec la formation montréalaise.
«C’est sûr que j’ai été repêchée par les Canadiennes, mais c’était vraiment l’équipe pour qui je voulais jouer, a indiqué l’attaquante. C’est dans la ville où j’ai grandi, ma famille habite proche, donc pour moi ce n’était vraiment pas un choix compliqué.»
Malgré que la double médaillée olympique en soit au balbutiement de sa carrière professionnelle en tant que joueuse, elle arrive tout de même dans un environnement familier.
«Il y a beaucoup de filles de McGill qui jouent pour les Canadiennes, ainsi que des filles de l’équipe nationale. Je n’arrive donc pas dans une équipe où je ne connais personne.»
Excitée par le défi professionnel qui l’attend, Daoust compte utiliser ce qu’elle vit avec les Canadiennes dans son nouveau rôle d’entraîneuse-adjointe avec les Carabins.
«Je pense que ça va m’améliorer autant comme joueuse que comme entraîneuse. Je vais être encore plus en mesure de m’adapter au niveau de jeu. Je vais savoir comment pousser les filles et les développer. On fait nos propres pratiques [avec les Canadiennes], il y aura donc des choses que je vais pouvoir amener avec les Carabins.»
Dû à son emploi du temps, l’athlète de 26 ans ne pourra être présente à l’ensemble des activités de la formation universitaire, mais elle compte bien jouer un rôle important.
«Je pense que je peux avoir le rôle de mentor. Je viens de sortir de l’Université et je sais c’est quoi étudier et jouer au hockey en même temps. Je veux les guider là-dedans, de leur montrer comment planifier leur temps, comment étudier en même temps qu’un tournoi, je peux les épauler.»
En quête d’un Championnat universitaire canadien avec les Carabins et d’une coupe Clarkson avec les Canadiennes, Daoust entamera ses deux saisons au début du mois de septembre.