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Crédit : Getty Images/AFP

Canadiens de Montréal

5 choses à savoir sur Hunter Shinkaruk

Publié | Mis à jour

En Hunter Shinkaruk, les Canadiens de Montréal ont fait l’acquisition d’un attaquant jadis prometteur dont la carrière est à la croisée des chemins.

En retour, le Tricolore a d’ailleurs cédé aux Flames de Calgary un joueur ayant suivi une trajectoire similaire. Kerby Rychel et Shinkaruk sont âgés de 23 ans et ont été choisis au premier tour du repêchage de 2013. Ils ont passé la majorité des dernières saisons dans la Ligue américaine de hockey (LAH).

Malgré ces ressemblances, Shinkaruk et Rychel n’en demeurent pas moins des joueurs différents. Voici donc cinq choses à savoir sur la nouvelle acquisition des Canadiens.

1. Promesses non remplies

Shinkaruk a suscité beaucoup d’engouement lors de l’année de son repêchage, notamment grâce à une récolte de 86 points en 64 matchs avec les Tigers de Medecine Hat dans la Ligue junior de l’Ouest (WHL).

À preuve, voici ce que disait à son sujet le membre de la Centrale de recrutement de la LNH, Peter Sullivan : «dès qu’il touche à la rondelle, les partisans dans les estrades veulent se lever et s'exclamer "le voilà qui s’élance!". Il est vraiment excitant de regarder jouer ce jeune homme. Dès qu’il s’empare de la rondelle, tu t'emballes en disant "wow, c’est fantastique"».

2. Vitesse

L’athlète de 5 pi 11 po et 180 lb n’est pas aussi costaud que Rychel, mais on le décrit comme un attaquant pouvant jouer à une cadence plus élevée. Les recruteurs avaient identifié le coup de patin de Rychel comme une faiblesse. Si Shinkaruk obtient un rôle dans la métropole québécoise, le Tricolore devrait être plus rapide avec lui dans sa formation plutôt qu'avec Rychel.

3. Polyvalence

Shinkaruk peut évoluer au centre comme à l’aile gauche selon les besoins de l’équipe. Il s’agit toutefois de deux positions où le CH possède beaucoup d’options au sein des deux derniers trios. Il devra donc faire écarquiller les yeux s’il veut s’établir enfin dans la LNH.

4. Développement en montagnes russes

Dans la LAH, Shinkaruk a été tantôt dominant, tantôt décevant. Il semblait avoir pris son erre d'aller en 2015-2016, lorsqu’il a amassé 51 points en 62 matchs avec les Comets d'Utica et le Heat de Stockton. Sa moyenne de point par match a ensuite diminué lors des deux campagnes suivantes. La saison dernière, il a dû se contenter de 32 points en 63 matchs avec le Heat, terminant au septième rang de son équipe. 

En 15 rencontres dans la LNH, l'Albertain a récolté quatre points, dont deux buts.

5. Une troisième équipe canadienne

Natif de Calgary, Shinkaruk en sera à sa troisième équipe dans le circuit, mais aussi à sa troisième formation canadienne. Il a d’abord été sélectionné au 24e rang de l’encan amateur de 2013 par les Canucks de Vancouver. Il a ensuite été envoyé aux Flames de Calgary en retour de Markus Granlund. Il atterrit maintenant plus à l'est, à Montréal.