C’est flanqué d’un père très émotif qu’Alex Chiasson profitait du moment après avoir gagné la coupe Stanley.
«Depuis que je suis jeune, je regarde la coupe... Les Jean Béliveau, les Guy Lafleur... Je ne sais pas quoi te dire. Je suis tellement fier de lui», a lancé Serge Chiasson, ému aux larmes, à Renaud Lavoie.
Chiasson n’aura pas été utilisé durant la finale, mais il aura tout de même disputé 16 matchs durant les séries et personne ne peut lui enlever cela.
«Nous, on a vu la série contre les Penguins. Ça a été une grosse série pour Washington. Fiston a fait partie de l’équipe», a rappelé le père comblé.
Une amitié à toute épreuve
Un drôle de hasard a voulu que le grand ami d’Alex Chiasson, Jonathan Marchessault, se trouve dans le camp ennemi lors de la finale.
«J’étais très émotif durant le début de la finale de la Coupe Stanley. J’ai grandi avec lui à côté de moi. Mes parents le connaissent comme mon frère, nos familles se sont côtoyées en grandissant. Quand on s’est serré la main tantôt, c’est venu me chercher au cœur.»
Lorsqu’il obtiendra son moment avec le trophée, Chiasson s’attend tout de même à ce que Marchessault soit présent.
«Une amitié comme ça, rien ne pourra briser ça. L’invitation va être lancée à John. Et je sais qu’il va venir me saluer. C’est quelqu’un avec un très grand cœur. C’était extrêmement difficile.»
Voyez l'entrevue complète dans la vidéo ci-dessus.