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Crédit : AFP

Séries 2018

«Plus je joue, mieux je me sens» – Lars Eller

Publié | Mis à jour

Alex Ovechkin ne tarissait pas d’éloges en parlant de la soirée de travail de Lars Eller.

En chantant ses louanges, le capitaine des Capitals a parlé de son coéquipier comme de l’arme secrète de son équipe. On a également appris que «Tiger» est le surnom donné à l’ancien joueur du Canadien.

Si l’origine de ce sobriquet demeure nébuleuse, le principal intéressé n’a pas hésité à expliquer pourquoi il avait connu un si bon match.

«Plus je joue, mieux je me sens avec la rondelle. J’ai plus de momentum», a déclaré Eller.En l’absence d’Evgeny Kuznetsov, il a obtenu plus de responsabilités. Barry Trotz lui a donné 18 mins 37 s de temps de jeu; près d’une minute et demie de plus qu’Ovechkin.

«Depuis la série contre Tampa Bay, je sais que j’ai de bonnes affinités avec (T.J.) Oshie et (Andre) Burakovsky», a ajouté la deuxième étoile du match.

Ovechkin, un autre qui souhaitait faire oublier sa performance de lundi soir, a exercé son leadership de la meilleure façon qui soit: en étant partout sur la patinoire.

En plus de son but et de ses trois tirs, le Russe a distribué cinq mises en échec. Il s’est même sacrifié en bloquant un lancer.

Revenir au système

Du côté des Golden Knights, Jonathan Marchessault a déploré le fait que son équipe se soit éloignée de son système de jeu, qui consiste à appliquer un bon échec avant. Cela a permis aux Capitals de profiter de nombreux surnombres.

«Cela leur a procuré beaucoup d’énergie. Si on continue de jouer comme ça, on ne gagnera pas. On doit mettre de la pression sur leurs défenseurs. De cette façon, on obtient des revirements.»

Aussi, Marchessault estime que les siens pourront revenir à leur style en disputant les deux prochains matchs sur la patinoire des Capitals.

«On va garder ça un peu plus simple, a-t-il continué. Ça va nous aider.»

Occasion manquée

Même s’ils n’ont pas joué à la hauteur, les Golden Knights ont eu tout de même la chance de revenir dans le match. Avec un recul d’un but, ils n’ont pu profiter d’une supériorité numérique de deux hommes, d’une durée de 69 secondes, pendant les premières minutes de la troisième période.

«Quand on bénéficie d’un avantage à cinq contre trois avec un déficit d’un but dans les séries, il faut marquer. On ne l’a pas fait et c’est ce qui a fait la différence.»