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Typique de Tom Wilson

Publié | Mis à jour

Jonathan Marchessault a rencontré les médecins pour subir le protocole des commotions cérébrales en troisième période.

«Je n’étais pas le meilleur étudiant à l’école, mais le test est facile à passer. Il faut vraiment que tu sois mêlé pour ne pas bien répondre. Ils te demandent dans quel mois nous sommes, quel est le jour de la semaine, dans quelle ville nous nous retrouvons et quel aréna...»

Marchessault n’avait pas perdu son sens de l’humour et de la répartie après la victoire de 6 à 4 des Golden Knights lors du premier match de la finale de la Coupe Stanley contre les Capitals de Washington.

Tom Wilson a ajouté l’ailier des Golden Knights à son tableau de chasse. Au début du troisième tiers, le dangereux attaquant des Caps a frappé Marchessault dans l’angle mort alors qu’il n’avait plus la rondelle.

«La LNH n’aura pas le choix de regarder le coup de Wilson, a dit Marchessault. Je n’ai jamais eu le temps de le voir venir, la rondelle n’était plus là depuis quelques secondes. Mais il est un gars qui joue robuste et il distribue de grosses mises en échec.»

Un joueur salaud

Wilson n’a pas une réputation d’enfant de chœur. Depuis ses débuts dans la LNH, l’Ontarien de 24 ans a été suspendu à trois reprises. Au deuxième tour des séries, il a écopé d’une suspension de trois rencontres pour un coup à la tête contre Zach Aston-Reese, des Penguins.

«C'était une mise en échec tardive, dans l’angle mort, comme Wilson le fait toujours», a affirmé l’ailier des Knights, Ryan Reaves.

«C’était un coup salaud, a renchéri le gardien Marc-André Fleury. Marchy n’avait plus la rondelle et il l’a frappé quand même.»

Il regardait sa passe...

Dans le vestiaire de l’équipe adverse au T-Mobile Arena, Wilson avait une version bien différente.

«Il admirait sa passe et j’ai simplement terminé ma mise en échec, a mentionné l’ailier des Capitals. J’ai le sentiment de l’avoir donné dans un bon temps. Il ne s’attendait pas à ce que j’arrive, mais j’ai complété cette mise en échec au corps. Ça l’a pris par surprise, mais ce n’était pas une mise en échec agressive. En tout cas, il avait l’air bien après parce qu’il ne cessait de crier après moi depuis le banc. D’ailleurs, aussitôt qu’il s’est levé, il m’a dit: «Good hit !»

«Je ne sais pas si je recevrai un appel de la ligue. On ne sait pas de nos jours. Cependant, je suis persuadé que c’était une mise en échec propre. On est en séries éliminatoires, il faut s’attendre à de solides mises en échec. C’est un sport de contact.»