Boxe

Butler, «un beau projet» pour Bergeron

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Le boxeur québécois Steven Butler espère amorcer 2018 sur les chapeaux de roue alors qu'il a rendez-vous avec le mexicain Uriel Gonzalez, le 10 février prochain.

Depuis environ neuf mois, il travaille en compagnie de l'ancien boxeur Jean-François Bergeron. Le duo a cependant eu besoin de quelque temps pour s'apprivoiser.

Voyez le reportage de Nancy Audet dans la vidéo ci-dessus.

«Ça pris plusieurs mois avant que je ne sois vraiment sûr que j'allais rester, a avoué l'ancien athlète de 44 ans, lorsque rencontré par TVA Sports.

«En fait, j'ai décidé de poursuivre ma collaboration avec lui après notre deuxième combat ensemble. Sa mentalité dans le ring était différente et cela m'a beaucoup encouragé. Je trouvais que c'était un bon projet car c'est un athlète très talentueux.»

L'idée de réunir les deux hommes est venue de Rénald Boisvert, entraîneur de toujours de Butler.

«Il m'en avait parlé à mes débuts professionnels, mais je n'étais pas vraiment ouvert à l'idée», a-t-il indiqué.

Mais après sa défaite contre Brandon Cook, Boisvert est revenu à la charge et cette fois, il a accepté.

«J'avais un excellent "jab", mais je ne l'utilisais pas, a expliqué Butler. En boxant ensemble, il me lance beaucoup de «jabs» pour que ça me rentre dans la tête et il m'aide aussi avec mon jeu de jambes. Tout cela va faire de moins un champion du monde.»

Bergeron en a ajouté à ce sujet.

«Avant, il avait seulement une masse dans la main droite et il frappait avec celle-ci, a-t-il analysé. Maintenant, il a aussi un fouet dans la main gauche et quand il fouette son adversaire, ce dernier oublie la masse qu'il a dans la main droite.»

À court terme, Butler doit penser à Gonzalez, qu'il affrontera dans trois semaines.

«C'est un bon test, a admis le Québécois de 22 ans. La dernière fois qu'il est venu ici, il s'est fait voler contre Francis Lafrenière. Il va venir ici pour gagner.»