Canadiens de Montréal

Lindgren : «J'essaie d’appliquer tout ce que Price fait»

Louis-André Larivière / TVA Sports

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Maintenant qu’il a un nouveau contrat en poche, Charlie Lindgren veut en mettre plein la vue.

Écoutez ses commentaires dans la vidéo, ci-dessus.

Le gardien de 23 ans des Canadiens de Montréal, qui a principalement joué avec les IceCaps de St. John’s en 2016-2017, aura l’occasion de conquérir les partisans du Tricolore à 23 km de la métropole avec le Rocket de Laval.

«Je suis heureux qu’on ait déménagé le club-école à Laval, a-t-il laissé savoir, dimanche, lors d’un entretien avec TVA Sports depuis le Minnesota.

«De savoir que je serai au Québec à plein temps l’an prochain m’emballe. J’adore jouer là!»

Les négociations de contrat se sont bien déroulées entre son agent et Marc Bergevin. Même si son entente n’est valide que pour une année, elle est à deux volets, ce qui ouvre une porte bien grande.

Cela dit, comme n’importe quel jeune gardien, Lindgren vise une carrière dans la LNH. Son histoire est toutefois spéciale, puisqu’il n’a jamais été repêché. N’empêche que l’organisation l’a recruté parce qu’elle le considère comme un espoir de haut niveau.

«Sans le moindre doute, mon but est de jouer dans la LNH. Il y a un processus à suivre. Mon but initial est de connaître un bon camp d’entrainement », rappelle-t-il.

«Je dois savoir où est ma place avec l’équipe et je dois bien faire au camp.»

Profonde admiration pour Price

Écouter Charlie Lindgren parler de Carey Price, c’est comme écouter un enfant parler de son héros. Il ne tarit pas d’éloges à l’endroit du gardien vedette, qui a lui-même paraphé un pacte de 8 ans, 85 millions $.

«Carey a signé un gros contrat et c’est définitivement mérité. Il est le meilleur gardien au monde», a-t-il laissé tomber.

«Il est un des meilleurs de la ligue, toutes positions confondues, mais il ne s’en vante pas. Il reste très humble. Je peux apprendre beaucoup de lui.»

Le portier américain, un des cinq gardiens de la LAH à enregistrer cinq jeux blancs l’an dernier, dit d’ailleurs que Price est très généreux à son égard depuis qu’il a été recruté par Bergevin à titre de joueur autonome.

«Il a été incroyable avec moi, tant sur la glace qu’à l’extérieur de la patinoire. J’aime le regarder jouer et j’admire comment il se comporte. Il m‘aide beaucoup.»

«Il est très sympathique. Il me donne des conseils et je les écoute. Lorsque je l’observe, j’essaie d’appliquer tout ce qu’il fait.»

Il veut se prouver

À sa première saison complète dans les rangs professionnels, avec les IceCaps de St. John’s, le produit de l’Université St. Cloud, dans la NCAA, a conclu la campagne avec une fiche de 24-18-6, une moyenne de buts de 2,56 pour taux d’efficacité de ,914, ce qui lui a conféré le 17e rang de la Ligue américaine.

Il reconnaît toutefois avoir beaucoup à prouver s’il veut un jour personnifier l’auxiliaire de son mentor, rôle présentement occupé par Al Montoya.

«Chaque fois que je foule la glace, je veux prouver à tout le monde que je peux jouer. C’est toujours mon état d’âme.» 

Gagnant à son premier départ dans la LNH en 2016 contre les Hurricanes à Raleigh, Lindgren a répété la même scène face aux Panthers de la Floride le 4 avril dernier à Sunrise, en bloquant 31 tirs.

Les Canadiens ont ainsi acquis le titre de champion de la section Atlantique grâce à une victoire de 4-1. Cinq jours plus tard, il a conservé une fiche parfaite à vie (3-0-0) dans la LNH chez les Red Wings de Detroit.

Il se hâte évidemment d'obtenir sa prochaine mission dans l'uniforme Bleu-blanc-rouge.

«Je veux connaître une longue carrière dans la LNH. Je dois bien performer pour y arriver.»