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Crédit : DANNY MACHALINI/PHOTO COURTOISIE/ ROYAL MONTRÉAL

Sports d'été

Des retrouvailles attendues pour le Royal

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Le Royal de Montréal amorcera sa saison locale sous un vent de renouveau en accueillant le Rush de Toronto au Complexe sportif Claude-Robillard, dimanche, et l’arrivée de plusieurs nouvelles figures, combinée à un bon début de campagne, est de bon augure.

L’organisation a vu une douzaine de joueurs se retrouver sous d’autres cieux depuis la décevante fin de campagne 2016 marquée par une exclusion des séries éliminatoires de l’American Ultimate Disc League (AUDL), le principal circuit d’ultimate frisbee en Amérique du Nord. La troupe de l’entraîneuse-chef Guylaine Girard a toutefois donné un aperçu de ses intentions en avril, défaisant le Phoenix à Philadelphie en lever de rideau et le Rush dans la Ville Reine, samedi.

«Pour la préparation, ç’a été difficile de mettre les joueurs sur la même longueur d’ondes. On forme un groupe hétéroclite et tout le monde est arrivé deux semaines avant le début du calendrier régulier», a expliqué le président de l’équipe, Jean-Lévy Champagne, en entrevue téléphonique, vendredi.

«Mais là, on revient devant nos partisans et on a hâte de voir leur réaction. Notre foule est passionnée et les gars de Toronto le savent quand il y a des gens qui se placent dans la première rangée derrière leur banc pour les narguer. On a une belle rivalité avec eux et ça s’annonce bien pour dimanche.»

Nouvel environnement

D’ailleurs, l’ancien joueur du Royal s’attend à voir 2500 personnes encourager le club en fin de semaine. Petit à petit, sa popularité prend forme au Québec.

«On gagne en notoriété et la croissance est là, mais ça reste un travail de longue haleine et on demeure réaliste. Il ne faut pas s’attendre à passer de 2000 à 20 000 spectateurs immédiatement. Par contre, de plus en plus de jeunes pratiquent le sport et la présence dans les médias, entre autres à TVA Sports, nous aide», a admis Champagne.

Conscient que le stade Percival-Molson était beaucoup trop grand pour ses besoins, le Royal a aussi choisi de déménager ses pénates plus au nord afin d’offrir une meilleure expérience à son public.

«La capacité à Percival-Molson est de 25 000 places et il fallait envoyer les gens dans les mêmes sections. Ce n’était pas l’idéal, avec le faible accès aux revenus des concessions et les coûts trop élevés. On y retournera quand on sera rendu plus loin [dans le cheminement de l’équipe]», a émis Champagne.

Rendez-vous important

L’année 2017 sera spéciale pour le Royal puisque Montréal accueillera la finale de l’AUDL les 26 et 27 août. L’équipe locale a-t-elle des chances logiques d’être au rendez-vous?

«Honnêtement, ce sera compliqué, mais on en rêve. La compétition est très féroce, surtout dans l’Est avec Toronto, l’Empire de New York et Washington [le DC Breeze]. On serait très heureux avec une participation aux séries», a déclaré Champagne.

Ce dernier croit enfin que le salut du Royal passera par deux de ses joueurs-clés, Kevin Quinlan et Félix-Antoine Daigle.