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Brésil 2016

Un dirigeant russe aurait frappé une athlète

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Le président de la Fédération russe de lutte libre, Mikhail Mamiashvili, aura vraisemblablement à répondre de ses actes, car il aurait asséné deux coups de poing au visage d’une porte-couleurs de son pays, Inna Trazhukova, au terme d’un combat aux Jeux olympiques de Rio.

D’après le site internet sport-express.ru, l’athlète aurait discuté avec le dirigeant après qu’elle eut subi la défaite aux mains de la Polonaise Monika Ewa Michalik dans le duel pour la médaille de bronze chez les moins de 63 kilogrammes.

Visiblement en état d’ébriété et affichant un manque de politesse flagrant, son interlocuteur l’aurait insultée pour ensuite la frapper. 

«Il m’a embarrassée devant tout le monde, a déclaré celle qui a confirmé son intention d’entamer des procédures judiciaires dès son retour à Moscou. Je veux que ceci prenne fin pour que les femmes dans le sport ne souffrent pas davantage à cause de lui.»

La même source a par ailleurs précisé sur Twitter que le présumé agresseur n’avait pas nié les allégations, déclarant que Trazhukova était responsable de la confrontation.

Tarpischev défend Mamiashvili

Ayant défrayé les manchettes pour les mauvaises raisons il y a quelques années, le président de la fédération russe de tennis et membre du Comité international olympique, Shamil Tarpischev, a de son côté donné le bénéfice du doute à Mamiashvili.

«C’est un bon gars, ce sont des choses qui arrivent. Les deux doivent régler ça en privé», aurait-il affirmé d’après sport-express.ru.

Tarpischev est le même homme qui a dû s’excuser en 2014 après avoir qualifié les sœurs Venus et Serena Williams de «frères».