Il y a du nouveau dans le dossier Ryan Lochte.
Le Comité international olympique (CIO) a ouvert une enquête, samedi, pour déterminer si le nageur américain devrait être sanctionné pour avoir inventé avoir été victime d’un vol à main armée aux Jeux olympiques de Rio.
«Les membres de cette commission disciplinaire décideront s'il y a matière à sanction», a précisé un porte-parole du CIO.
Vendredi, Lochte s’est excusé publiquement pour ses actes.
Son coéquipier James Feigen et lui ont été inculpés pour fausse déclaration, en lien avec des actes de vandalisme qu’ils auraient tenté de dissimuler aux autorités policières avec une fausse histoire de vol à main armée.
«Je veux m’excuser pour mon comportement du dernier week-end, pour ne pas avoir été plus prudent avec la façon dont j’ai décrit les événements, a indiqué Lochte dans une lettre. Je suis désolé d’avoir enlevé l’attention sur tous ces athlètes qui poursuivent leurs rêves en participant aux Jeux olympiques.
«C’est traumatisant d’être avec des amis dans un pays étranger, avec une barrière de la langue, et avoir un étranger qui pointe un fusil vers toi, demandant de l’argent avant de te laisser partir. Mais peu importe, j’aurais dû être plus responsable dans la manière de me comporter et pour ça, je suis désolé pour mes coéquipiers, mes partisans, mes compétiteurs, mes commanditaires et les organisateurs de ce grand événement.»
Deux autres nageurs dans la mire des autorités
Deux autres nageurs américains, Jack Conger et Gunnar Bentz, sont également dans la mire des autorités dans cette histoire. Ceux-ci ont été expulsés de l’avion devant les ramener dans leur pays afin de répondre aux questions des enquêteurs, mercredi.
Le quatuor d’Américains attire l’attention depuis dimanche, jour où les médias ont rapporté que Lochte avait été menacé de mort par de faux policiers lui ayant placé une arme à feu au visage près d’un taxi stationné à une station-service, pour ensuite s’enfuir avec de l’argent et des objets appartenant aux nageurs.
Or, ceux-ci auraient en réalité trop fêté, aux dires de la police de Rio qui, avec une séquence vidéo comme preuve, aurait constaté certaines contradictions dans le témoignage de ses interlocuteurs. Elle a affirmé que le groupe avait endommagé la salle de bain d'une station-service, défonçant notamment la porte de la pièce en question et urinant à divers endroits de l’établissement.