L'entraîneur-chef et vice-président des opérations hockey de l'Avalanche du Colorado, Patrick Roy, a quitté l'organisation jeudi, même s'il lui restait une année à écouler à son contrat.
L’ancien gardien de la Ligue nationale de hockey a dirigé le club de Denver durant trois campagnes, voyant sa troupe rater les séries éliminatoires lors des deux plus récentes saisons.
Selon notre journaliste Yvon Pedneault, la décision de ne pas recruter l’attaquant russe Alexander Radulov pourrait être au centre de la mésentente entre Roy et les autres dirigeants de l’Avalanche.
Patrick Roy a parlé à Yvon Pedneault, à voir dans la vidéo ci-dessus.
«C’est possiblement l’un des gros sujets où Roy et l’Avalanche ne s’entendaient pas, a révélé Pednault lors d’une entrevue téléphonique avec la chaîne TVA Sports.
«Plutôt que de rester au Colorado et avoir des discussions intenses avec Joe Sakic et d’être dans une atmosphère où ce n’est pas vraiment cordiale, il a préféré tout simplement quitter.»
Les Canadiens ont mis la main sur Radulov le premier juillet dernier, en lui octroyant un contrat d’un an et d’une valeur de 5,75 millions de dollars. Même si Roy n’a pas voulu pointer du doigt la décision des autres dirigeants de l’Avalanche, son passé avec la vedette russe en dit long sur son désir de l’avoir dans sa formation.
«Quand une organisation prend une direction et que moi j’en voyais une autre, emprunter une autre avenue, c’est là que ça commence à ne pas fonctionner, a avoué Roy à Pednault, jeudi.
Ce dernier a précisé que le pilote québécois avait réfléchi pendant un mois et demi avant de prendre une décision finale.
Pednault n’est pas inquiet pour la suite des choses pour Roy, qui profitera maintenant d’une rare année de congé.
Le Québécois pourrait éventuellement attirer l’attention des Canadiens, des Remparts de Québec dans la LHJMQ et possiblement... des Nordiques, s’ils reviennent un jour dans la LNH.
«Il verra bien s’il y a des options qui vont s’offrir, pour les gens de Québec et ceux qui suivent le hockey dans la province de Québec, le nom de Patrick Roy est magique. Il devient ainsi une source de discussions si jamais les Nordiques reviennent dans la LNH.»