Antoine Valois-Fortier et son entraîneur, Nicolas Gill

Photo : Antoine Valois-Fortier et son entraîneur, Nicolas Gill Crédit : MAXIME DELAND/AGENCE QMI

Brésil 2016

Un combat difficile attend Valois-Fortier

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Médaillé de bronze aux Jeux de Londres, le judoka Antoine Valois-Fortier est attendu de pied ferme mardi à l’aréna Carioca 2.

Il n’aura pas un combat facile dès le départ chez les moins de 81 kg puisqu’il devra se mesurer au redoutable Français Loic Pietri, qui fut sacré champion du monde en 2013 et qui a terminé deuxième en 2015.

Le Journal de Montréal a pu s’entretenir avec son père Stéphane Fortier à quelques heures du grand jour.

«Antoine est fin prêt physiquement et mentalement, a-t-il affirmé. Il a cependant un combat très relevé qui l’attend pour amorcer le tournoi. Ainsi en a décidé le tirage au sort. Ce Pietri est l’un des meilleurs de la catégorie.

«Ce premier combat me donnera une bonne idée des chances d’Antoine de remporter une autre médaille olympique, a ajouté le résident de Beauport. S’il parvient à éliminer le Français, je m’attends à le revoir sur le podium.

«Le judo est un sport où il se passe des choses imprévisibles, surtout aux Jeux olympiques. On a pu le constater dimanche alors qu’Antoine Bouchard a battu deux des trois premières têtes de série dans sa catégorie. Il a connu une excellente journée. Tout peut survenir dans un tel tournoi.»

Du judo en famille

Le judo est une affaire de famille chez les Valois-Fortier.

«Antoine a trois soeurs, Laurence, Béatrice et Alice, qui ont toutes pratiqué le judo, a précisé le paternel. Béatrice a fait partie de l’équipe nationale et elle a pris part aux Jeux du Commonwealth en 2014. Je suis moi-même ceinture noire et ce sont les enfants qui m’ont incité à m’adonner à ce sport.»

Antoine avait à peine quatre ans quand il a commencé à faire du judo.

«Il avait un surplus d’énergie à dépenser, a souligné son père. Le judo s’est vite transformé en passion pour lui, notamment après sa rencontre avec son idole, Nicolas Gill, en 2000.»

La famille Valois-Fortier est installée dans un hôtel près de la plage à Barra depuis plus d’une semaine en attendant le grand jour. Si Antoine remporte une autre médaille olympique, quelques verres de caïpirinhas pourraient être versés!