Karen Paquin

Photo : Karen Paquin Crédit : AFP

Brésil 2016

Déception chez les proches de Karen Paquin

Publié | Mis à jour

La déception était vive chez les proches de Karen Paquin qui s’étaient rassemblés au Dooly’s de Sainte-Foy/Duplessis, lundi après-midi, eux qui espéraient voir leur favorite accéder au match de la médaille d’or au tournoi olympique du rugby à sept.

Les deux essais réussis par les Australiennes dès la première demie de la demi-finale ont coupé court aux espoirs de la famille de la joueuse originaire de l’arrondissement de Charlesbourg. Celle-ci pouvait toutefois se rabattre sur la partie pour la médaille de bronze disputé plus tard lundi. Les Canadiennes devait se mesurer à la Grande-Bretagne.

«Ce n’est pas que c’était prévisible, mais ça suit l’ordre logique des Séries mondiales. Dans ce sport, c’est tellement vite que ça ne pardonne pas à la moindre erreur. Si tu manques ta couverture, tu es faite.»

«C’est certain qu’on aurait aimé la médaille d’or, mais on va espérer qu’elles ramènent la médaille de bronze», a réagi le père de Karen, René Paquin, vêtu aux couleurs de l’équipe canadienne.

Mais bronze ou rien du tout, rien n’égale de voir sa fille s’illustrer aux Jeux olympiques. «Ça n’a pas de prix», a avoué M. Paquin.

«Je suis très fière d’elle, mais perdre, c’est épouvantable», a poursuivi sa grand-maman Yvette Sylvain, qui ne rate aucun rendez-vous international de sa joueuse préférée.

Une progression

Le paternel a rappelé l’énorme pas franchi par le Canada au cours des dernières années qui lui permet désormais de chauffer les puissances mondiales du sport.

«Elles ont été élevées dans cette culture en Australie, en Angleterre et en Nouvelle-Zélande. Pour le Canada, c’est la consécration en rugby.»