La formation américaine devra être modifiée en prévision de la Coupe du monde de hockey après l’annonce de l’absence de l’ailier du Lightning de Tampa Bay Ryan Callahan.
Callahan, 31 ans, a subi une opération mardi pour traiter une déchirure à la hanche droite et sera à l’écart du jeu pour cinq mois, ce qui signifie qu’il ne devrait pas être de retour avant le mois de novembre, au plus tôt. En toute vraisemblance, le vétéran pourrait devoir attendre jusqu’en décembre, peut-être plus encore, pour retrouver la forme et la vitesse nécessaires pour un retour au jeu.
Tout ça pour dire que l’équipe américaine de la Coupe du monde, tout comme le Lightning, devra se débrouiller sans une pièce maîtresse de sa formation.
Heureusement, il reste quelques mois avant le tournoi et ce n’est pas comme si les décideurs avaient joué toutes leurs cartes en choisissant Callahan. Plusieurs joueurs pourraient remplacer l’éclopé. Voici cinq candidats intéressants :
5. Bobby Ryan, Sénateurs d’Ottawa
Quelqu’un a dit un jour que Ryan ne savait pas épeler «intensité», mais demandez-lui d’épeler «marquer» et il n’aura pas de problème. Ryan a inscrit 22 buts et 56 points à sa fiche cette saison. Bien qu’il n’apporte pas les mêmes contributions que Callahan, il est assez gros, assez fort et assez expérimenté pour être un atout pour l’équipe américaine.
Toutefois, il y a un bon moment que Ryan n’a pas représenté son pays sur la scène internationale. Il n’a pas joué depuis les Championnats du monde en 2012 et n’a pas été sélectionné pour les Jeux olympiques de Sotchi. Il avait malgré tout livré la marchandise en 2012 en marquant cinq fois, en plus de fournir sept aides, en huit parties.
4. Kyle Palmieri, Devils du New Jersey
Il est tôt pour déterminer si sa dernière saison était un écran de fumée ou non, mais il est difficile d’ignorer le fait qu’il a terminé au quatrième rang chez les joueurs de la LNH nés aux États-Unis avec 30 réussites. Il a doublé son meilleur résultat en carrière, en partie parce qu’il a obtenu de meilleures opportunités au New Jersey qu’à Anaheim.
Palmieri ne devrait toutefois pas jouer sur les unités spéciales, ce qui ne l’avantage pas. Il a excellé sur le jeu de puissance des Devils lors de la dernière saison, mais pourrait-il obtenir une place au sein des deux unités avec les Américains? Il y a peu de chance, à moins d’une blessure sur la deuxième unité de puissance.
Toutefois, il apporte de la vitesse, ce que Callahan n’a pas. Dans un tournoi où l’offensive sera à l’honneur, Palmieri serait un bon soldat.
3. Paul Stastny, Blues de St. Louis
Les Américains ont jeté leur dévolu sur Callahan en partie, parce qu’il est bon dans les deux sens du jeu. S’ils veulent le remplacer par un autre joueur fiable, Paul Stastny est le choix tout désigné. Le seul hic: Statsny n’est pas un ailier naturel. Mais avoir un joueur aussi polyvalent que lui dans la formation est un atout.
Le fils de l’ancienne vedette des Nordiques a été blessé pour une partie de la dernière campagne et pourrait avoir quelques bobos à guérir après la présence des Blues de St. Louis en finale de l’Association de l’Ouest, mais il a été efficace en marquant trois fois et en amassant 13 points en 20 matchs du tournoi printanier. En saison, il a obtenu 10 buts et 49 points, tout en jouant en moyenne seulement 20 secondes de moins que Callahan à court d’un homme.
Stastny n’est peut-être pas la meilleure option, mais il est intéressant.
2. Kyle Okposo, joueur autonome
Nommons tout d’abord les points forts d’Okposo. Il a marqué 20 buts trois fois, en plus d’amasser 60 points à deux reprises. Il possède un lancer puissant et joue de façon robuste. De plus, il est ailier droit, facilitant son insertion dans l’équipe.
Okposo est un choix intriguant, puisqu’il peut être très bon un soir, mais décevant un autre jour. Mais au cours d’un tournoi de courte durée, si l’équipe américaine voit l’attaquant jouer au sommet de son art, il pourrait être une force dans la quête d’une médaille d’or.
Toutefois, son manque d’expérience au niveau international ne le favorisera pas. Il a participé en tout à 23 matchs aux Championnats du monde et montre une fiche de seulement cinq filets et 11 points. De plus, Okposo n’a pas représenté son pays au cours des quatre dernières années, au cours desquelles il a connu trois de ses meilleures saisons.
1. Phil Kessel, Penguins de Pittsburgh
Le problème sera le jeu défensif de Kessel. Plus précisément, le problème sera de remplacer dans la formation du directeur général Dean Lombardi ce que Callahan pouvait apporter. Les deux joueurs sont très différents l’un de l’autre, mais Kessel possède un avantage indéniable: sa capacité de marquer des buts.
Kessel a totalisé 26 réussites et 59 points en saison régulière. Il a ajouté 10 buts et 22 points – presque assez bon pour le trophée Conn-Smythe – en séries éliminatoires. Il a été un élément important dans la conquête de la Coupe Stanley. Il a de la vitesse, un excellent tir et a été très bon lors des Jeux de Sotchi avec cinq filets et huit points en six joutes.
Au cours des trois dernières campagnes, Kessel a été le quatrième meilleur joueur américain avec 88 buts et 200 points. Seulement quatre ont plus de buts gagnants et un seul – Max Pacioretty – a décoché plus de tirs.
Plusieurs raisons pourraient légitimer sa présence à la Coupe du monde, mais Lombardi a construit son équipe avec une idée en tête. Kessel ne devrait pas être ignoré encore une fois, mais ce pourrait être le cas si le directeur général décide de remplacer Callahan par un joueur qui lui ressemble.
Lisez l'article intégral sur le site web de The Hockey News