Champions de la coupe Stanley en 2015, les Blackhawks de Chicago font déjà face à l’élimination, au premier tour des séries éliminatoires, contre les Blues de St. Louis.
Il ne faut toutefois pas croire que les Blues, en avance 3-1, ont commencé à festoyer. Ils savent fort bien que les Hawks ne doivent jamais être considérés battus d’avance.
«Nous savons qu’il faut quatre victoires pour remporter une série, nous allons tout faire ce qu’on peut pour jouer notre meilleur match jeudi, a d’ailleurs lancé le défenseur des Blackhawks Duncan Keith, au terme de la rencontre de mardi remportée 4-3 par les Blues. Nous n’avons pas le choix. Nous faisons face à l’élimination et nous devrons tout laisser sur la patinoire.»
Au printemps dernier, les Blackhawks avaient aussi été acculés au mur par les Ducks d’Anaheim, en finale de l’Association de l’Ouest, quand ils avaient tiré de l’arrière 3-2 dans cette série.
Après avoir perdu le cinquième match sur la patinoire adverse, les Hawks était revenus toutefois créer l’égalité à la maison avant d’enlever les honneurs de la septième et ultime partie en Californie.
Cette fois, le défi semble encore plus grand, mais pas impossible.
«Nous devrons nous regrouper et aller à St. Louis, a indiqué l’entraîneur-chef Joel Quenneville. Il n’y a pas de pression. Il faut simplement essayer de gagner un match afin de revenir à Chicago pour le match numéro 6. Ça doit être notre façon de penser.»
Tarasenko n'a encore rien vu
Auteur de deux buts des Blues mardi, l’attaquant Vladimir Tarasenko savourait évidemment la victoire des siens obtenue au United Center.
«Ça fait du bien, spécialement dans cet amphithéâtre», a noté le Russe.
Parions que Tarasenko vivra des émotions encore plus fortes si les Blues parviennent à éliminer les Blackhawks devant la foule partisane du Scottrade Center, jeudi soir.