Les Blues de St. Louis ont beau vouloir battre les Blackhawks de Chicago à l’usure, les champions en titre de la Coupe Stanley n’en sont pas à leur premier rodéo.
St. Louis a dominé 41-24 au chapitre des mises en échec dans le premier match de la série et les Blues comptent en distribuer 70 pour la deuxième rencontre.
Cela convient très bien aux deux équipes.
Question de possession
Aux yeux de l’entraîneur-chef des Blues, Ken Hitchcock, c’est avec le jeu physique qu’ils auront les Hawks. «J’espère qu’ils essaient. Ça voudra dire que nous avons la rondelle pendant tout le match», a rétorqué l’entraîneur-chef des Blackhawks, Joel Quenneville, dans le quotidien «Chicago Sun-Times».
Le trio de Patrick Kane, Artem Anisimov et Artemi Panarin est assurément souligné à gros traits sur le tableau dans le vestiaire des Blues. «Ce n’est pas seulement Kane, c’est tout le trio qui est dangereux», a indiqué Hitchcock au quotidien «St. Louis Post-Dispatch».
Pourtant, les Ducks d’Anaheim se sont cassé les dents en 2015 contre ces mêmes Blackhawks, sans succès. Idem pour les Blues, en 2014.
Chicago en a vu d’autres.
«C’est du hockey, pas vrai? a demandé Kane au "Sun-Times". Éventuellement, on va se faire frapper. Mais en même temps, si on peut les faire courir un peu, quelqu’un va se retrouver hors position, ça va créer une ouverture. Dans 90% des matchs, on sera dominés au chapitre des mises en échec, mais c’est parce qu’on a la rondelle davantage que l’autre équipe.»
Keith de retour
Par ailleurs, les Blackhawks auront du renfort à la ligne bleue. Le défenseur étoile Duncan Keith pourra reprendre sa place dans la formation, après avoir servi une suspension de six matchs.
Keith a raté les cinq dernières rencontres de la saison et la première des séries après avoir asséné un violent coup de bâton au visage de Charlie Coyle, du Wild du Minnesota.
Selon Quenneville, il devrait normalement se retrouver sur la glace avec Niklas Hjalmarsson.