Canadiens de Montréal

«Pour faire les séries, tu dois gagner» - Byron

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Le Canadien de Montréal aurait mérité un meilleur sort, jeudi, mais dans un circuit où la parité n’a jamais été aussi présente, ce sont les victoires qui font foi de tout.

Si cette défaite de 2-1 aux mains des Blackhawks de Chicago n’a pas fait glisser le Tricolore au classement, elle l’a tout de même empêché de distancer les rivaux qui, derrière lui, luttent pour une place en séries éliminatoires.

Avec 49 points en 44 parties, le Canadien, toujours au sixième échelon de l’Association de l’Est, ne se trouve qu’à trois points du 10e rang.

«Tout le monde ici travaille fort, mais on doit remporter des matchs. Seulement bien jouer n’est pas assez. Pour faire les séries, tu dois gagner», a souligné l’attaquant Paul Byron.

«Ce n’est pas le temps de baisser la tête. On doit tirer le positif de cette rencontre», a pour sa part indiqué le défenseur Jeff Petry.

À ce chapitre, le Canadien est parvenu à décocher 40 tirs sur le gardien Corey Crawford. Face à une formation aussi solide que les Blackhawks, voilà qui peut lui apporter une certaine dose de confiance.

«C’est certainement l’un de nos meilleurs matchs depuis le début décembre», a convenu Petry, de retour au jeu après s’être remis d’une blessure au bas du corps.

Beaucoup de pression

C’est en appliquant de la pression que le Tricolore est parvenu à créer ses ¬nombreuses occasions de marquer.

«C’est notre pain et notre beurre. Nous sommes une équipe rapide, donc nous devons être agressifs sur les défenseurs adverses», a analysé Byron.

Ça n’a pas été suffisant jeudi, mais en déployant pareille intensité, les hommes de Michel Therrien remporteront leur large part de matchs.

«En jouant de cette façon, nous finirons inévitablement par obtenir de bons résultats», a soutenu Petry.

«Ce soir, nous n’avons pas connu une très bonne première période, mais nous nous sommes améliorés à mesure que le match avançait», a-t-il ajouté.

Ça allait vite

Le défenseur américain a frappé dans le mille. Contrer une force de frappe qui mise sur des Patrick Kane, Jonathan Toews et Artemi Panarin, entre autres, n’est pas une mince affaire. Il faut une période d’ajustement, surtout après une période d’inactivité de quatre jours.

«On était beaucoup trop statique. En première période, on les a regardés jouer. À partir de la deuxième, on s’est mis à bouger nos pieds, ce qui nous a rendus plus coriaces et ce qui nous a permis d’être créatifs offensivement», a expliqué l’arrière Mark Barberio.

«On méritait mieux, mais ce n’est pas le temps de se décourager. Trop de matchs importants s’en viennent», a-t-il conclu.

Tomas Fleischmann, laissé de côté lors des deux matchs précédents, était de retour dans la formation. Devante Smith-Pelly a été retranché.