Canadiens de Montréal

Desharnais sauve les meubles!

Agence QMI / Jonathan Bernier 

Publié | Mis à jour

Dominant dans la plupart de ses matchs depuis le début de la saison, le Canadien a dû jouer du hockey de rattrapage pour surprendre les Bruins.

Trois buts inscrits en troisième période ont transformé un retard de 2 à 1 en une victoire de 4 à 2.

À VOIR : Sommaire

Gallagher avec... le Canada?!

BUT | Une erreur de gestion coûte cher au CH

BUT | Quelle pièce de jeu complétée par Plekanec!

BUT | Le petit nouveau fait mal au CH

But refusé à Plekanec : pourquoi?

BUT | Eller crée l'égalité

BUT | Desharnais donne la victoire au Tricolore

D’ailleurs, il a fallu attendre la 19e minute du dernier engagement pour voir le Tricolore prendre les devants pour la première fois.

En sautant sur le retour de lancer d’Andreï Markov, David Desharnais a permis à son attaque massive de terminer le match avec deux buts et au Canadien de distancer ses rivaux.

«C’est une question de confiance. On sait qu’on a encore de l’énergie en troisième période et qu’on est capable d’aller chercher des buts importants», a indiqué l’auteur du but gagnant.

Le Canadien a dû faire preuve de beaucoup de caractère pour défaire les Bruins. En plus de revenir de l’arrière, il a vu l’un de ses buts être refusé en raison de la présence de Brendan Gallagher dans le demi-cercle de Jonas Gustavsson.

Après avoir accordé le but, Chris Lee a annulé la décision à la suite d’un appel de Claude Julien.

«Ça fait partie du jeu. Il n’y a rien que l’on puisse faire à part continuer de travailler fort», a lancé Tomas Plekanec, auteur de ce but refusé.

Autre victoire pour Condon

Natif du Massachusetts, Mike Condon affrontait l’équipe de son patelin pour la première fois de sa carrière. Le gardien de 24 ans n’a peut-être pas connu sa soirée la plus occupée de la saison en termes de tirs reçus, mais il a constamment dû négocier avec une présence insistante des attaquants adverses près de son demi-cercle.

Condon doit maintenant connaître par cœur la pointure des patins de Brad Marchand, de Jimmy Hayes et de Brett Connolly tellement il les a eus dans le visage pendant toute la rencontre.

«Jimmy Hayes est immense [6 pieds 5 po, 215 lb]. Ce n’est pas facile de repérer la rondelle quand tu dois regarder autour de lui», a expliqué Condon, qui, grâce à ses 29 arrêts, a savouré son sixième gain de la saison.

Nouvelle culture?

Comme c’était à prévoir, les meneurs de l’Association de l’Est se sont mesurés à une équipe se trouvant à 100 lieues de celle qu’ils ont affrontée le 10 octobre à Boston.

Contrairement à leur habitude, les Bruins n’ont pas tenté de jouer les gros bras avec le Canadien. Peut-être ont-ils fini par comprendre, après avoir subi 10 défaites en 11 rencontres contre leur ennemi juré, que ce style de jeu leur nuisait plus qu’il ne les aidait?

Ou peut-être est-ce simplement le changement de culture que tente d’implanter Don Sweeney, le nouveau directeur général de l’équipe.

Un peu d’indiscipline

Écoper de cinq punitions mineures face à la formation affichant le plus haut pourcentage d’efficacité (35 % avant la rencontre), ce n’était assurément pas la meilleure idée dans le camp montréalais.

D’ailleurs, l’attaque massive bostonienne n’a pas tardé à démontrer son efficacité.

Le match n’était vieux que de 110 secondes lorsque Loui Eriksson a ouvert le pointage, alors que les locaux purgeaient une punition pour avoir eu trop d’hommes sur la patinoire.

Plekanec, oublié depuis près de 10 secondes dans l’enclave, a répliqué avant la fin de la première période, également en supériorité numérique.

À mi-chemin du match, Frank Vatrano, fraîchement rappelé de Providence, a inscrit le premier but de sa carrière.

C’était avant que le Canadien n’explose avec les buts de Lars Eller, de Desharnais et de Max Pacioretty (dans un filet désert).