New York Rangers - Tampa Bay

«J'ai eu le goût de vomir» - Cooper

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Lors du premier match, le Lightning de Tampa Bay a semblé avoir de la difficulté à contenir les poussées offensives des Rangers de New York.

Des poussées à quatre joueurs qui ont passablement étourdi les défenseurs floridiens.

C’est en revisionnant le match que Jon Cooper a saisi la gravité de la situation.

«J’avais l’impression que nous avions joué deux bonnes périodes. Mais, lorsque j’ai regardé la vidéo, j’ai eu le goût de vomir. On avait l’air de préposés d’une salle de cinéma qui tendent des billets aux gens en les regardant passer à côté d’eux», a-t-il illustré.

Garder la rondelle

L’entraîneur du Lightning soutient qu’il n’y a pas 46 solutions pour stopper une attaque intense comme celle des Rangers. La plus efficace demeure de garder la possession de la rondelle.

«Tant qu’on a la rondelle, ils ne peuvent déployer leur attaque. (Sur chaque début de présence) Il faut les forcer à jouer défensivement de 20 à 30 secondes. De cette façon, les chances de les voir se porter en attaque seront diminuées. En contrepartie, les chances de les voir retourner au banc seront plus grandes», a lancé Cooper, pince-sans-rire.

Une philosophie qu’Alex Killorn et Anton Stralman sont prêts à adopter.

«Garder possession de la rondelle ne fera pas que limiter leurs attaques en surnombre. Cela nous permettra également d’augmenter nos occasions de marquer.

«En plus, on leur a donné beaucoup trop d’espace. Les Rangers forment déjà une équipe assez rapide. Pas besoin de leur permettre de prendre encore plus de vitesse», a fait valoir le défenseur.