Crédit : JOEL LEMAY/AGENCE QMI

Cyclisme

Un nouvel élan pour le GP cycliste de Montréal

Publié | Mis à jour

Le Grand Prix cycliste de Montréal (GPCM) restera sur la bonne voie pour longtemps, car la Ville de Montréal et le gouvernement provincial ont annoncé dimanche avant-midi la reconduction du financement de l’événement lors des cinq prochaines années.

Ainsi, l’une des deux courses québécoises du World Tour de l’Union cycliste internationale (UCI) bénéficiera d’un budget annuel de 1,25 million $. Québec accordera une aide financière dans le cadre de l’Entente Montréal 2025, remettant également un total de 600 000 $ provenant du Fonds d’initiative et de rayonnement de Montréal. Quant à l’administration du maire Denis Coderre, elle assumera les coûts d’ordre technique et logistique qui sont de 225 000 $ par an.

«C’est une épreuve prestigieuse se trouvant dans le même circuit que le Tour de France et le Giro d’Italie dont nous sommes très fiers, a commenté un Coderre souriant durant une conférence de presse tenue à l’hôtel de ville. Ce sont tous les Montréalais qui continueront d’en profiter et d’assister aux exploits des Alberto Contador et Tony Gallopin, sans oublier ceux des Québécois Hugo Houle et Antoine Duchesne.

«Notre ville n’est pas seulement une des capitales mondiales du vélo: elle sait aussi faire et organiser de grands événements. Et il s’agit d’une grande fête rappelant que l’activité physique et le sport sont indispensables à la santé.»

Pour sa part, le ministre des Transports, Robert Poëti, a ajouté qu’il était primordial d’assurer la survie à long terme du GPCM.

«Il y a eu une progression remarquable en termes d’achalandage et d’inscriptions; l’an passé, 150 000 personnes se sont déplacées pour assister au Grand Prix le long du parcours. N’oublions pas qu’il est diffusé dans 130 pays en Europe et en Asie. Vraiment, Montréal se distingue sur la scène internationale sportive, que ce soit en course automobile, en soccer et évidemment en cyclisme, a mentionné celui oeuvrant à titre de ministre responsable de la région de Montréal. Ici, on ne parle pas d’une dépense, mais plutôt d’un investissement sage.»

Un incitatif

Le président des Grands Prix cyclistes de Québec et de Montréal (GPCQM), Serge Arsenault, a affirmé que la présence des deux manches du World Tour plaît autant aux bonzes de l’UCI qu’aux participants.

«C’est une journée importante, aujourd’hui, car ceci élève davantage la ville à l’échelle mondiale. Les athlètes qui viennent ici font partie de la crème de leur discipline. Les deux courses du Québec sont d’ailleurs des exemples de qualité organisationnelle et lorsqu’on aborde des modifications à réaliser dans le cyclisme mondial, Québec et Montréal sont sur les lèvres de tous; ce sont des modèles à suivre.

«Maintenant, je veux amener d’autres éléments qui consolideront le statut des GPCQM pour les années à venir.»

Enfin, Coderre a précisé que la tenue d’une épreuve renommée représentait la meilleure publicité qui soit pour le cyclisme.

«En plus des retombées économiques, c’est un incitatif extraordinaire, côté participation. Et le message envoyé à tous, c’est que Montréal est définie par le vélo même; on a 1260 kilomètres de pistes cyclables, a-t-il rappelé. Le sport est un acte de prévention (de la maladie) et de développement de la qualité de vie.»