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Pascal aurait voulu un test antidopage

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Le boxeur québécois Jean Pascal a cru bon de monter le ton en s’adressant à la promotrice Kathy Duva, de Main Events, durant la conférence téléphonique de mardi après-midi. Le sujet de discussion: les tests pour contrer le dopage.

«Quand un boxeur n’a rien à cacher, il passe le test, a affirmé Pascal. Moi, je peux le faire avec n’importe quelle agence dans le monde, ça ne me dérange pas.»

Déjà, en janvier, Pascal avait dénoncé le fait que son prochain adversaire Sergey Kovalev ait refusé de passer un test antidopage. Le boxeur québécois avait même proposé de défrayer les coûts.

Or, le clan Kovalev aurait suggéré de passer le test dans une clinique spécifique, laquelle n’ayant pas la crédibilité nécessaire, selon Pascal.

«Sergey Kovalev est propre», a simplement assuré Duva.

Le conseiller de Jean Pascal Greg Leon a aussi eu son mot à dire, mardi.

«Entre les deux boxeurs, un seul a été testé une dizaine de fois et c’est Jean Pascal. C’est malheureux, mais c’est ça qui est ça», a-t-il indiqué.

Laissant entendre que Kovalev n’a pas encore prouvé son innocence, Pascal a précisé que sa propre tâche était maintenant de se préparer pour le combat du 14 mars au Centre Bell, peu importe les circonstances.

Pascal ne pense pas à Stevenson

Questionné sur un possible combat avec Adonis Stevenson après celui devant l’opposer à Kovalev, Pascal a par ailleurs été très clair.

«Je ne pense pas à Adonis. Il a trouvé toutes les excuses au monde pour ne pas m’affronter. Je me concentre sur Kovalev», a-t-il dit.

À moins d’un revirement de situation, le gagnant du duel entre Kovalev et Pascal pourrait être dans l’obligation d’affronter le Français Nadjib Mohammedi par la suite. Aspirant obligatoire pour le titre IBF des mi-lourds, Mohammedi doit justement se battre en sous-carte le 14 mars, à Montréal.