Mike Ribeiro a vécu certains moments difficiles, tant sur la patinoire qu’à l’extérieur au cours des dernières années.
Lorsque son contrat a été racheté par les Coyotes de Phoenix l’été dernier, le Québécois de 34 ans est d’ailleurs passé bien près d’accrocher ses patins.
Ribeiro et sa famille ont toutefois eu un coup de cœur : Nashville.
«Je n’aurais pas déménagé n’importe où, a-t-il confié à Louis Jean, lors d’un entretien téléphonique avec la chaîne TVA Sports.
«S’il n’y avait eu que des villes où je ne me voyais pas déménager avec ma famille qui se seraient manifestées, j’aurais arrêté. Nous sommes confortables ici. Des villes comme New York ou Edmonton n’auraient pas été bonnes pour moi.
«Si nous n’avions pas eu une bonne situation qui s’était présentée à nous, je me serais consacré à ma famille, à mes enfants.»
Se tenir loin des distractions
Avec les Predators, Ribeiro a obtenu cinq points, dont trois buts, lors de ses six premières rencontres. Il a d’ailleurs marqué le but gagnant contre les Jets de Winnipeg, vendredi dernier.
De son propre aveu, ça va mieux puisqu’il se concentre davantage sur le hockey et qu’il se tient loin des distractions hors de la patinoire.
«J’ai toujours été un gars qui aimait sortir et prendre une bière après un match, a-t-il admis. Cette année, je ne peux pas vraiment faire cela, donc je me sens mieux, je me sens bien.
«Je me couche plus tôt, je prends mieux soin de mon corps que les années précédentes. Je me concentre vraiment sur ce que je dois faire sur la patinoire.
«Je tente de rester loin des bars et des places qui peuvent me tenter pour ne pas recommencer la même rengaine que j’ai fait pendant tellement d’années.
«On dit toujours qu’on va prendre un verre, mais ce n’est jamais juste un verre. Maintenant, je prends soin de moi et je prends soin de ma famille.»
À quand la retraite?
Ribeiro aurait aimé prendre sa retraite à 40 ans, mais il avoue qu’il est de plus en plus rare de voir les joueurs se rendre jusque-là.
«Je vais essayer de jouer trois autres années après cette saison et je verrai, a-t-il dit. Je vais voir lors des prochaines années comment je joue et comment je me sens.»